Proche de Florian Philippot, David Masson-Weyl est chargé de créer une antenne du Front national dans la prestigieuse école de la rue Saint-Guillaume.
Le Front national veut conquérir les territoires qu’il peine encore à occuper. Dans les églises, où Marion Maréchal-Le Pen est attendue samedi à une table ronde organisée par le diocèse de Fréjus-Toulon, et dans les écoles prestigieuses. Là, c’est David Masson-Weyl, président du « collectif Marianne » (étudiants frontistes), qui a été chargé par le parti d’un challenge « pas gagné d’avance ».
Le jeune homme de 22 ans, ancien étudiant d’Assas proche de Florian Philippot, vient d’être admis à Sciences Po Paris. Il espère ouvrir prochainement une antenne du parti rue Saint-Guillaume. Pour cela, il doit faire une demande officielle de création d’association à l’établissement, note RTL. La règle est simple : au moins 120 étudiants (sur les 10.000 élèves de l’école) doivent soutenir l’association pour qu’elle soit reconnue. Si l’objectif est atteint, le FN pourra réserver des salles, demander des subventions à l’école, organiser des évènements et distribuer des tracts à l’intérieur du bâtiment. Et ainsi concurrencer les antennes du Parti socialiste, des Républicains (LR), etc.
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Quizz : s’il avait eu 22 ans en 2006, le jeune David Masson-Weyl se serait-il courageusement interposé pour défendre l’écrivain Alain Soral face à ceux qui voulaient le passer à tabac, à Science Po, avec la complicité de Richard Descoings ?