Si vous pensez que les ignorants sont bénis, il est peut-être préférable que vous ne lisiez pas cet article. Non seulement je vais balayer la croyance de la soi-disant reprise économique mais prouver en fait que la situation actuelle est bien pire que celle qui a précédé la crise de 2008.
En 2007, l’optimisme était de mise dans la population. Les maisons rénovées se vendaient comme des petits pains avec un gros profit à la clé, la bourse se portait comme un charme et le chômage était relativement bas. Ce fut alors la crise de 2008. Pendant un moment, on a cru que la fin du monde nous attendait. Bien sûr, il tient toujours debout mais il ne s’agissait que d’une première vague de soucis. La prochaine sera celle qui balayera véritablement tout sur son passage.
Malheureusement, en raison des années de stabilité relative que nous avons vécues depuis, beaucoup d’Américains pensent que Barak Obama, Janet Yellen et le reste de l’équipe à Washington ont réglé les problèmes engendrés par la crise. Alors que les chiffres disent tout le contraire, des millions de gens pensent que la situation est plus ou moins normalisée. Apparemment, nous sommes incapables de tirer les leçons du passé. Lorsque nous allons vivre le prochain revers économique, les dommages seront encore plus importants vu que la dernière crise nous a davantage fragilisés.
Dans la liste des graphiques que je vais vous présenter, je voudrais que vous vous concentriez sur la dernière zone grisée de chaque graphique, qui représente la dernière récession. Comme vous pourrez le constater, la situation économique actuelle est bien pire qu’en 2008. Ce qui signifie que nous sommes moins bien équipés aujourd’hui pour faire face à une nouvelle crise.
1 - La dette américaine
Juste avant la crise de 2008, la dette américaine s’élevait à un peu plus de 9 trillions de dollars. Depuis, elle a presque doublé. Est-ce positif ou négatif ? La réponse est évidente. Et tandis que Barak Obama nous assure que les déficits sont sous contrôle, la dette a augmenté de plus d’un trillion de dollars en 2014 (…)