Les États-Unis annoncent de nouvelles sanctions contre la Corée du Nord, toujours accusée d’avoir organisé en coulisses le piratage de Sony Pictures. Dix responsables du régime sont visés ainsi que trois entités proches du gouvernement. D’autres mesures sont prévues.
Les États-Unis n’en démordent pas. Alors que de multiples indices tendent à disculper la Corée du Nord du piratage informatique de grande ampleur qui a mis à terre Sony Pictures, et malgré l’apparition de pistes a priori plus vraisemblables, Washington persiste et signe. À ses yeux, Pyongyang a bien téléguidé d’une façon ou d’une autre l’opération contre le studio de cinéma.
En conséquence, la Maison Blanche tenait à riposter. Après plusieurs semaines de statu quo, une première salve est partie vendredi. Le département du Trésor a mis à jour sa liste des personnalités et des institutions nord-coréennes visées par des sanctions économiques. Au total, la mesure touche dix cadres du régime et trois entités proches du gouvernement.