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Pierre de Meuse : entretien avec Paul Verbeke

À l’heure ou de faux droitistes se réclament de la droite, Pierre de Meuse apparaît comme une figure. Si quelqu’un peut se targuer d’être de droite, c’est bien ce militant royaliste convaincu, tendance Maurras. Face à Paul Verbeke, il parle contre-révolution, un concept qu’on n’a pas l’habitude d’entendre, surtout dans la droite dévitalisée d’aujourd’hui.

« Le nationalisme n’est rien d’autre que l’usurpation de la souveraineté au profit du peuple conscient. Donc en soi c’est quelque chose qui n’est pas du tout contre-révolutionnaire. […]
Alors comment est-ce que le nationalisme a fini par être apprivoisé par la contre-révolution ? C’est ça, la question. Tout simplement parce que le nationalisme se réfère à une forme de tradition. […]
La pensée révolutionnaire, elle se fonde sur la négation du passé, au profit d’un avenir qui est par nature idéalisé. »

 

Avec Paul Verbeke, c’est toujours de haut niveau

 






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9 Commentaires

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  • #3548679
    Le 30 juin à 17:26 par Louise
    Pierre de Meuse : entretien avec Paul Verbeke

    Contre-révolution ou contre-insurrection ?
    Une contre révolution "de droite" n’a pas grand sens.

    On l’a vu aux USA, le fait de dominer la culture a certe permis
    d’entreprendre des actions politiques, radicales ;
    ou se reclamant comme telles.

    En rien le changement de culture à changé le logiciel, ce sont les actions
    politiques à elles seules qui ont changé la donne.
    Les actions de quelques uns contre la multitude.

    Et encore, on voit aujourd’hui apparaitre les liens entre Thiel,Musk, Palantir,
    et les financiers de Triump etc...
    Il est fort probable que quelques uns ont hijacké la contre révolution,
    Et c’est d’ailleurs pour ça qu’ils ont poussé à la contre-révolution,
    parcequ’elle etait facile à manipuler/ réorienter !

     

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    • #3549058
      Le 2 juillet à 07:43 par eh ouais
      Pierre de Meuse : entretien avec Paul Verbeke

      Quand on parle de contre-révolution, on ne parle pas de révolution culturelle gauchiste, mais de réappropriation autogestionnaire des moyens de production du Travailleur collectif, vers une société sans classes !

      Quels sont ces moyens ? C’est la question que devraient se poser ces Gilets jaunes résiduels au lieu de tourner en rond dans Paris ! Même la police s’en fout ! Attention au détour par le bistro en fin de manif, ça peut devenir une habitude ! :D

      La culture est un effet de la production... qui ne nous appartient toujours pas !

      Je dirais aussi qu’il n’y a qu’en France que nous avons le bagage et la finesse nécessaires à un vrai changement, de paradigme.

       
  • #3548680
    Le 30 juin à 17:30 par no fun
    Pierre de Meuse : entretien avec Paul Verbeke

    [Je mets ça ici, car je n’arrive pas à poster sur la page précédente avec Reynouard à propos d’Adolf :
    j’ai dû être repéré par la CIA infiltrée à l’ARCOM mais ne soyons pas plus complotiste que les comploteurs, haut les coeurs.]

    En cette époque, que j’appellerais du « leurre de la permissivité organisée » où rien n’est possible, surtout pas de (contribuer à) produire un quelconque idéal, mais qui emmène les âmes vers le gouffre de la conso. superflue et stérile, toujours plus abrutissante (réalité augmentée...) : qui va demander un quelconque sauveur ?!

    Il faudra une atteinte grave à ce que les gens considèrent comme leur « liberté » - de consommer exclusivement, puisqu’on a bien vu qu’en contrepartie d’un paquet de chips, nombre acceptèrent de mettre un masque, de s’autoriser à sortir, de payer 135 balles sa bière en terrasse, de s’astreindre à une piqûre parfois létale !

    L’illusion de liberté est totale partout en Europe. Pas besoin de se délivrer si le seul idéal en vue est de faire 4 caddies dans le mois !

     

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    • #3548814
      Le 1er juillet à 08:24 par Carte postale de Corse
      Pierre de Meuse : entretien avec Paul Verbeke

      Je pense que vous ne diriez pas cela si votre caddy était vide.

      Il faut avoir atteins la sagesse et le détachement d’un Raynouard pour le plus être tenu par une vie matérielle même très raisonnable.
      L’époque n’est pas à la révolution telles qu’elles ont existées. Une révolution, se sont des intellectuels, souvent bourgeois, instruits, qui ont eu du temps pour penser et une force militaire ou para militaire. Une contrainte de certain. Un coup d’état qui peut prendre l’aspect d’un plébiscite. Puis l’adhésion, plus ou moins volontaire,disons" encadrée" du peuple.

       
    • #3549342
      Le 3 juillet à 06:13 par ursus
      Pierre de Meuse : entretien avec Paul Verbeke

      @Carte postale de Corse
      ... et une infiltration préalable de l’appareil d’état... c’est le plus déterminant dans la réussite d’une révolution qui ne peut donc être spontanée !

       
    • #3549363
      Le 3 juillet à 07:23 par no fun II
      Pierre de Meuse : entretien avec Paul Verbeke

      ursus : pas dans l’appareil d’État, dans les entreprises, la révolution doit partir du bas puisqu’il s’agit de supprimer le régime républicain pour instaurer la social-démocratie autogestionnaire du Peuple !
      Infiltrer ce qui ne peut pas fonctionner ne servirait à rien ! Il faut partir de la production (et de ses services) !

       
  • #3548728
    Le 30 juin à 21:00 par Saül de Tarse
    Pierre de Meuse : entretien avec Paul Verbeke

    Un véritable plaisir d’écouter Pierre de Meuse.
    Merci à E&R de nous avoir permis de savourer ces quasi deux heures d’écoutes très enrichissantes.

     

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    • #3548760
      Le 1er juillet à 00:02 par Lérins
      Pierre de Meuse : entretien avec Paul Verbeke

      Du temps où Dominique Venner intervenait régulièrement sur Radio Courtoisie, Pierre de Meuse était souvent de la partie : de très beaux dialogues, pleins de hauteur de vue.

      Des historiens français, parlant de la France. Tout s’accélère si brutalement, que l’on a l’impression que c’était il y a cinquante ans.

       
  • #3549003
    Le 1er juillet à 22:37 par Ravenne 55
    Pierre de Meuse : entretien avec Paul Verbeke

    Monsieur Pierre de Meuse exprime ici une pensée lumineuse , raffinée , humaniste , en un mot bien française ; un entretien passionnant de bout en bout . Dommage que pour la seconde partie le son est défectueux sans entraver du tout la compréhension ( sauf pour la citation de Montaigne inaudible ) . Une petite rectification : le Professeur Stéphane Rials est toujours vivant et c ’est heureux .

     

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