@palo : Vous auriez dû être plus synthétique, l’indigence crasse de votre propos ne justifiant pas un développement aussi fastidieux, rébarbatif et intellectuellement tendancieux.
« Là où judaïsme et Islam apparaissent pour cimenter un peuple autour d’un codex qui permettra de régenter la valeur d’échange dans un contexte social spécifique à l’époque de leur émergence, le Christ arrive pour balayer tous les codex de soumission » ?!? : Pourriez-vous, je vous prie, citer une source coranique ou exégétique qui, de près ou de loin, apparie le canon de l’islam à la « valeur d’échange » ? J’en doute, sans parler du tour de passe-passe chronologique qui vous permet d’associer abusivement islam et judaïsme : le christianisme est effectivement venu abolir le matérialisme israélite, tandis que l’islam tient cette abrogation pour acquise.
Pourriez-vous citer une source judaïque qui associe le canon juif à la « valeur d’échange » ? Le Livre de l’Exode vous donne la réponse : Aharon, le Cohen Gadol, s’adressa au peuple en ces termes : « Détachez les pendants d’or qui sont aux oreilles de vos femmes, de vos fils et de vos filles et apportez-les moi ». Le Veau d’Or fut érigé comme divinité au milieu des flammes : « Voici ton dieu, oh Israël ! » Seule la tribu de Lévi refusa de prendre part à ce rituel d’idolâtrie mammoniste.
Politique de la société, de la cité, des cités : Par-delà les querelles théologales, qui ne sont ni de son ressort ni son cœur de cible, Alain Soral pense la réconciliation nationale en termes de pragmatisme politique pur : Mouloud et Inès, Sarah et Simon-Dove, Mamadou et Fatoumata sont français, donc amenés à restés. Ils font partie de paysage national, que cela nous agrée ou non : qu’avez-vous à proposer, en dehors d’une improbable remigration ou d’une guerre civile rangée ? La réconciliation nationale voulue par Soral reste la proposition de travail la plus rationnelle.
Conclusion : Vous êtes parfaitement en droit de ne pas apprécier ni supporter les Arabes de France, mais de grâce, ne venez pas, avec vos gros sabots ignares, associer leurs détestables méfaits à la grandeur de la Révélation islamique qui s’est employée à les corriger.