Alors qu’on pouvait s’attendre à 7 ans de prison et 100 000 euros d’amende sur la pression d’une meute d’associations, la procureure de la République a requis contre Alain Soral un an de prison et de 4 000 euros d’amende.
Ce sont uniquement les avocats, nombreux, des parties civiles et le conseil de l’intéressé qui ont pris la parole. Au terme d’un après-midi de débat, le ministère public a requis un an de prison contre Alain Bonnet dit Soral. (Libération)
C’est surtout le journal Libération, qui demandait une peine maximale contre l’auteur politique le plus célèbre de France, qui doit être déçu. Dans ses articles sur le procès à venir et le procès du jour, il avait pourtant mis le terme « antisémite » à toutes les sauces.
Il faut dire que le motif était flou, inconsistant, et surtout, nouveau pour la procureure : « atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation ». On a du mal à rattacher cette accusation aux travaux du sociologue, auteur de 14 ouvrages, dont le fondamental Comprendre l’Empire, traduit dans plusieurs langues et bible conceptuelle de toute la résistance au Système.
C’est pourquoi, pour des propos tenus pendant la répression covidiste, on lui a collé une « provocation à la haine raciale », alors qu’il s’agissait de noms et de faits bruts – la fameuse « liste de Schindler » –, ce que son avocat a rappelé : « Oui, on peut débattre de qui est lié avec qui par des liens de solidarité, religieux ou amical. Mon client n’attaque pas une communauté, mais des personnes. » Une « ligne curieuse » selon Libé, qui fait l’attaque et la défense...
La date du délibéré est fixée au... 11 septembre 2025. Le 18 juin et le 11 septembre sonnent comme un double message symbolique : d’une part le discours de résistance du général de Gaulle, alors en exil à Londres ; d’autre part le déclencheur des guerres israélo-américaines contre les pays non alignés.
Aujourd’hui, Alain Soral, exilé en Suisse, poursuit son travail de réinformation, surveillé comme le lait sur le feu par une multitude d’associations qui sautent sur le moindre prétexte pour tenter de le faire emprisonner.
Cet énième procès prend place dans un contexte mondial bouleversé, avec le retournement des rapports Nord-Sud, la montée du trumpisme aux États-Unis et en Europe, la puissance nouvelle de l’axe Russie-Chine, et un Grand Israël qui patauge dans le sang.
Justement, l’essayiste préféré des résistants, en visite fin mai 2025 dans le Donbass libéré, est revenu avec un reportage. Il s’intitule sobrement Retour de Russie, et en voici un extrait :
Le document entier est disponible sur son site personnel alain-soral.com.
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