mouai... ta citation de fin met plutôt en lumière la vacuité de tels calculs (économie, achat d’or) pour protéger son confort immédiat en prévision de toutes les ruines inévitables dont se nourrit le Monde. Là où nous sommes, il nous trouvera.
Après tout, dans une vision plus globale, les banksters, tout comme autrefois les catastrophes naturelles ou "anonymes", ne sont-ils pas les "instruments" que Dieu emploie (ou tolère) pour châtier ou éprouver les hommes ?
Nul doute que celui qui amassera de l’or dans son quartier et se retrouvera millionnaire en pleine crise ne fera pas la charité, craignant trop de se faire connaitre, de se faire dépouiller. Celui qui prétend acheter de l’or par "charité" anticipative aura beaucoup à apprendre sur lui-même. Une organisation, occulte ou non (Etat, église, templiers...) peut assumer ce genre de rôle de redistribution sécurisée. Un individu seul succombera, les doigts serrés sur son maigre gain. Le salut des peuples ou des nations (garanti pour moi par la monarchie et par l’Eglise) n’emprunte pas la même voie que le salut individuel. il vaut mieux éviter de mettre ces deux saluts en rapport, car l’équivalence est rarement vérifiable (c’est pourquoi on peut légitimement considérer comme "diabolique" ou babélien l’entreprise collective de métissage, et comme tout à fait salutaire la rencontre entre tel homme et telle étrangère, fruit d’un parcours personnel où Dieu nous guide dans le secret).
Le libéral-libertaire manipule volontiers ces concepts avec beaucoup de malhonnêteté, afin d’imposer sa vision du monde globalisée par la séduction des sentiments individuels.
Aussi, si l’Évangile rappelle les points essentiels au salut de l’homme, le Salut temporel des peuples ne concerne que César, et sur ce plan seulement on peut envisager certaines choses apparemment contraires aux lois de Dieu (usure, préoccupation économique, peine de mort, etc...).
Conclusion : Le Seigneur rachète la dette que Satan a créé. Mais croire que l’on peut échapper à cette dette par ses propres moyens, c’est mettre le doigt dans un engrenage qui peut nous perdre de manière plus fatale encore.
Voilà pourquoi je suis un peu mal à l’aise face à cet engouement de la sphère dissidente pour ce genre de tactique, qui intervient généralement juste après avoir critiqué la spéculation, l’usure (votre or qui dort dans vos coffre n’est-il pas une usure ?). Vous combattez le mal par le mal. C’est une stratégie...