@cftc, Entrer en résistance...Contre quoi et qui ? L’Empire ? Le système ? Les lobbies ? l’UE ? L’oligarchie ?
Tout est entremêlé, les intérêts étant croisés.
Le marché domine le monde, comprendre dans sa forme actuelle qui est sa signature néo-libérale et indélébile et il continue son expansion hégémonique, crée ses propres démons, comprendre crises, oppose la valeur ajoutée de production à la spéculation financière, le tout dans l’entrisme du capitalisme débarrassé de l’aporie du communisme et du danger mortel de la dialectique nationale-socialiste.
Le fétichisme de la marchandise n’a jamais été autant prégnant, l’argent ne vaudra plus rien, ce n’est plus qu’un moyen, une validation transactionnelle dématérialisée au service du fétichisme de l’objet globalisé et incarné par le smartphone, en succession du Jean ou du Coca-cola, dans la manifestation de la supériorité de l’impérialisme culturel de l’Empire, donc du marché.
L’univers numérisé est en passe de déraciner les peuples et les prochaines générations vivront plus dans le virtuel que dans le tellurique, comprendre que leur avatar impactera socialement bien plus que celui figurant sur leur carte d’identité et leur passeport, ces derniers devraient d’ailleurs disparaître au profit d’un carnet de santé, listant les vaccins comme autant de sésames pour nomades salariés, les autres seront assignés à résidence surveillée.
Entrer en résistance contre ce tropisme, c’est construire sa propre prison, son propre confinement social, sa propre aliénation choisie et non pas subie, différence de degré ayant son importance, certes, mais qui masquera péniblement le problème fondamental de l’absence d’alternative au libéralisme, soulignant le drame contemporain que vit l’humanité.
Prolétarisation globale, néo esclavagisme du peuple-monde, racialisation des sociétés , perversion des rapports sociaux par réseaux numériques, ce sont les contre-mesures du marché afin de contrôler l’inévitable montée des populismes consubstantielle à la démographie galopante et un inégalitarisme croissant.
Le marché est violent s’il est attaqué dans ses incarnations, il l’est parce qu’il est roi depuis que l’humanité existe, il ne faut pas se mentir, c’est la dialectique la plus en adéquation d’avec le genre humain.
C’est pour cela qu’il domine outrageusement, jusqu’à son propre effondrement prophétisés, donc anticipés, par ses plus fidèles sponsors, ceux vouant un culte à Mammon et aux veaux d’or.