La plupart des producteurs de cinéma américain sont issus de familles émigrées de la communauté des lumières. Qui finance décide. Et qui décide a de quoi financer, dispose de l’aval des Banques et des hommes politiques tous liés au monde de l’argent. Par le cinéma américain, l’invasion subversive culturelle de la France a participé – de beaucoup – à la perte des repères, valeurs traditionnelles, gréco-latines spécifiquement françaises.
Créer un modèle héroïque au cinéma par identification, narcissisme, un homme apatride, nomade, universel - en réalité esclave de ses passions, de sa démesure égotique - voilà comment le« camp du Bien » a utilisé le cinéma comme instrument de guerre d’ingénierie sociale pour formater les esprits dans ce monde-marchandises : chaque être devenu une entité commerciale intégré au processus par son état-civil, n° INSEE, CB.
Ce cinéma du samedi soir des productions hollywoodiennes - La Dernière Séance - valorisant le culte du héros dit « viril » en ses apparences uniquement, pauvre en sa vie intérieure, finissant alcoolique, a produit des dégâts considérables dans les âmes de bcp hommes français : des Johnny H. Pathétique !
Le véritable héros tel que nous l’a transmis ésotériquement Homère celui qui se consacre en priorité à sa vie intérieure. Sa vie extérieure n’en est que le reflet, un moyen, non un but : « Il est son propre ami celui qui s’est vaincu lui même »
Déjà en 1947, G. Bernanos – essai prémonitoire – « La France contre les robots » formait une violente critique de la société industrielle. Bernanos y estime que le machinisme limite la liberté des hommes, et perturbe jusqu’à leur mode de pensée. Nous y sommes !
« Pour lui, la civilisation française est incompatible avec une certaine idolâtrie anglo-saxonne pour le monde de la technique. »
« Il y conteste l’idée selon laquelle la libre entreprise conduirait automatiquement au bonheur de l’humanité, car, selon lui, « il y aura toujours plus « à gagner » à satisfaire les vices de l’homme que ses besoins »
Et à gagner quoi, sinon de l’argent ! Quant à nos besoins réels ???
Élévation des âmes, des esprits, mystiques ?
En tant que « petit reste français lucides », nous nourrir à notre patrie&moine littéraire, l’identification à des vertus traditionnelles de la chevalerie, nobles sentiments tels la piété, l’humilité, la bravoure, la courtoisie, la largesse, la foi et l’honneur, surtout si pas payant donc non valorisant à courte vue, celle des « bonobobos » !
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