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Philippe Herlin – Pourquoi la transition énergétique est une catastrophe économique

Philippe Herlin est économiste, docteur en économie du Conservatoire national des arts et métiers (CNAM) et essayiste. Quelques jours avant l’ouverture de la COP26 à Glasgow, il a publié une étude intitulée Cancel economy, pourquoi la transition énergétique est une catastrophe économique pour l’Institut Thomas More.

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29 Commentaires

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  • Sur ER on publie beaucoup d’articles sur la catastrophe économique, et depuis des années . Le CAC 40 est à 7551 points ! Record absolu . Evidemment cela ne montera pas jusqu’au ciel, la "correction" est inévitable, le graphique de la Bourse ce sont les montagnes russes .

     

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  • #2844832

    Philippe Herlin invité sur les plateaux T.V, pour changer un peu quoi...Allo... ? Caroline Roux ? Yves Calvi ?...Ah ! Ils ont raccroché ! Suite à une voix menaçante dans l’oreillette...

     

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  • #2844835

    Par an la Chine brûle 4 000 000 000 de tonnes de son charbon, 444 fois plus que la France qui brûle 9 000 000 de tonnes de charbon importé . Rien n’empêchera la Chine de brûler bientôt 5 ou 6 milliards de tonnes par an . Et il y aura encore des naïfs de Français qui continueront à "marcher pour le climat" ! Pitoyable .

     

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  • La parc automobile français : 40 millions de véhicules . On a calculé que si ce parc était électrique il consommerait toute l’électricité produite en France . Comme le gérontophile de l’Elysée ne fera pas construire de centrales nucléaires, de peur de déplaire aux crétins d’écolos, comment allons nous nous chauffer et nous éclairer ?

     

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    • Alors vous comprendrez que pour votre bien, la quantité de véhicule électrique soit maîtrisée et réservée aux citoyens écologiquement les plus vertueux.
      Les autres auront leurs pass vert pour prendre les transports en commun avec une réduction.

      Les autres encore sans pass, sans électricité, sans vaccin, vivront en communauté de la chasse, pêche, agriculture quelque part dans la nature cachée de la belle société dystopique

       
    • C’est quand même assez triste... en un petit commentaire, je peux voir que tu n’y comprends absolument rien dans toutes ces questions d’énergie et d’électricité.. c’est triste, on dirait un francais lambda qui répète ce quil a vu sur fb ou à la tv...

       

    • de peur de déplaire aux crétins d’écolos



      Il faut vraiment arrêter ce discours de droitard.

      Les écolo-bobo qui roulent à vélo ou les gôshistes woke intersectionnels qui n’existent pratiquement pas en dehors des facs de sociaux et passé la trentaine (une fois prises quelques baffes de réalité dans la figure) n’ont aucun pouvoir. A part un léger pouvoir de nuisance à un instant T permis par le système, ces gens ne sont rien.

      Le discours écolo est émis par les oligarques non pas par conviction écologiste ou par peur de déplaire à 3 ou 4% de gens qui votent écolo en règle général, mais parce que le discours "décarbonisant" porté par cet écologisme permet de donner un blanc-seing aux politiques d’austérité, il permet de maquiller le désastre économique qui appauvrit des populations entières en victoire écologiste car seule la décroissance et l’appauvrissement matériel des prolo (pas celui des oligarques qui font de gros dons à des organisations écolo, bien-sûr) permettra de devenir "écologiquement correct".

      Pareil pour les autres discours de gauche : le fémino-avortementisme permet de rendre vertueux l’effondrement démographique, l’antiracisme rend vertueux l’invasion migratoire et le LGBTQisme permet d’humilier à peu de frais le prolo enraciné.

      Ne vous laissez pas embobiner par les gauchistes qui portent ces discours de gauche.
      Ils ne sont que de l’infanterie légère qui ne comprennent pas pour qui ils se battent (ou qui le savent très bien pour les plus cyniques d’entre eux, mais je ne crois pas qu’ils soient majoritaires).
      Le vrai danger, ça reste les oligarques à la Soros qui, par leur soutien financier, permettent de rendre concret ces idéaux mortifères et qui leur permettent d’avoir un impact sur nos vies.

      Les pays en voie de développement, en limitant la liberté d’expression, paradoxalement, interdisent les discours sociétaux-totalitaires occidentaux et c’est pour cette raison qu’ils finiront par l’emporter.
      Le discours sociétal-totalitaire ne sert pas à renforcer le système mais juste à maquiller sa faillite économique et sociale en réussite écologique et morale et permettre de faire passer ses incompétents (du point de vue de l’intérêt global) chefs occultes (les oligarques) en brillants directeurs des consciences qui nous ont tous sauvés de menaces qui n’existaient pas.
      L’empire néo-romain occidental a perdu, ce qu’ils veulent, c’est être les seigneurs féodaux du second moyen-âge qui arrive dans nos contrées.

       
  • #2844858

    la théorie du marché, quand l’état devient post-démocratique, c’est encore plus insupportable...

    comment un prolo’ pourrait-il s’enrichir si tous ses comportements doivent faire l’objet d’un marchandage ? praxis : produire/consommer mais en plus compenser la pollution inhérente à la production/consommation, inhibe forcément l’enrichissement/l’accumulation...que les riches d’aujourd’hui - eux- ont pu réaliser hier (dans un contexte hors-législation) - on ne peut donc plus remporter la partie (mathématiquement) !!!

    Geof’Rey, neo-communiste gaulois belge

     

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  • #2844981

    Et 10 millions de chômeurs c’est pas terrifiant pour lui ?

    Encore un économiste qui n’a rien compris ou qui travaille pour le NOM.

    Cet économiste fait comme si c’était un problème économique et climatique.

    Le CO2 n’a aucun effet sur le climat. La taxe carbone est juste un outil pour mettre en place la dictature verte du NOM.

    Bientôt le "Pass vert" pour rouler, se chauffer, manger et plus tard respirer !

     

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  • Pour avoir une idée de la dystopie rêvée ou préparée par Klaus SCHWAB, Sandrine ROUSSEAU, Greta THUNBERG et leurs amis, on peut lire "Carbon diaries" de saci LLOYD.

    Si cette évolution se concrétise, attendez-vous :

    1. A avoir froid l’hiver.

    2. A passer vos vacances chez vous.

    3. A ne plus manger de bananes.

    4. A sentir mauvais toute l’année. Les douches chaudes mettent en danger la planète.

    5. A payer le verre d’eau 1 €.

    6. A être privé de télévision, radio et internet une bonne partie de la journée....

    C’est un ouvrage de "littérature jeunesse". Ce cauchemar est présenté positivement au premier degré.

    Je l’ai lu en 2015 ; je me demande encore si c’est une mise en garde comme 1984 ou un voeu décrivant un monde décroissant.

    Pourquoi l’avoir écrit à destination de la jeunesse ?

    Ayant lu dans diverses oeuvres des descriptions de l’univers des britanniques pendant la deuxième guerre mondiale ; je me demande aussi si Saci LLOYD n’a pas simplement transposé en 2015, le vécu des habitants du Royaume Uni pendant les années 1940 et 1950. Le rationnement n’y a cessé qu’en 1953.

    Pour lire une critique :

    https://www.ricochet-jeunes.org/liv...

    Pour l’acheter :
    https://www.fnac.com/Carbon-Diaries...

     

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    • #2845405

      Je partage votre avis. Cela fait un bon moment que sont distillés ces évocations d’un futur où le monde occidental reviendrait partiellement à la situation d’avant guerre, avec l’essentiel de la population dans une grande précarité, et les commodités actuellement encore accessibles aux classes moyennes (véhicule individuel, confort, voyages, ...) reservés à une frange restreinte.
      C’était également la situation dans les pays de l’est après guerre.

       
  • "La transition écologique", nom de l’écologie inventé par les mondialistes est simplement la continuité de la dictature sanitaire .C’est le dernier maillon afin de refermer la boîte d’une dictature générale ... Le contrôle de tout, du sol au plafond..
    La transition écologique est le cache sexe de la transition démocratique à celle de la dictature .La finalité .

     

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  • #2845237

    Etrange tout de même, que cette décroissance du PIB ne soit révélée que maintenant, alors qu’elle est manifeste depuis les années quatre-vingts qui voient la montée en puissance de la désindustrialisation par les délocalisations en masse et surtout avec le remplacement de la base fiscale corporate qui file à l’étranger par la dette, qui prend une part prépondérante dans le financement de l’Etat. C’est naturellement un gouvernement de gauche qui sera l’initiateur de cette mutation économique inédite depuis la seconde révolution industrielle, avec la mise en place de la monnaie unique et du Marché unique bientôt complété par l’unification budgétaire au niveau européen. La chute massive du pouvoir d’achat date de la libre circulation du capital à travers la planète qui a permis de faire migrer le capital productif dans les pays en développement et de le refinancer par la dette qui dans le même temps servait à alimenter les caisses de l’Etat tout en tertiarisant et fonctionnarisant massivement la population active. La montée en puissance de l’immobilier et des services dans l’hôtellerie, la restauration et le tourisme sont des exemples emblématiques de cette évolution majeure datant des années Mitterrand qui a suivi fidèlement les recommandations de ses conseillers mandatés par la Commission européenne et les grands groupes financiers, banques d’investissement en tête. Il sera alors facile de profiter de la crise Covid pour décapiter ce qui reste encore de l’économie française, en provoquant des faillites massives dans des secteurs dont la raison d’être repose sur la libre circulation de l’information, des personnes et des biens. Nous voilà donc ruinés et nationalisés par une dette qui a finalement tout envahi, tant il est vrai qu’il suffit de prendre le contrôle du capital circulant financé par la banque pour mettre la main sur le capital fixe des PME qui représente l’essentiel de l’emploi. Et voilà les salariés transformés en chômeurs déguisés, dont les revenus sont soumis à la discrétion de l’Etat, qui se fera fort de le ramener au minimum physiologique sous prétexte de sauver la planète de la voracité humaine. Il est donc un peu tard pour se réveiller car l’euro avait déjà avalé l’essentiel des revenus qui n’ont fait que décroître en monnaie constante depuis son introduction, tandis que l’endettement de l’Etat s’emballait, sous prétexte de jouer le rôle de variable d’ajustement conjoncturel, en amortissant les effets destructeurs des crises économiques.

     

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  • #2845472

    @paolo

    La nationalisation par la dette signifie l’assujettissement de l’économie à l’Etat, qui est lui-même soumis à ses créanciers qui allouent les fonds sous forme de monnaie dette recyclée en titres ou prêts bancaires, dont la répartition est tout sauf libérale. L’exemple de la sécurité sociale qui sert de caisse noire à la répartition des cotisations sociales vers les pays en développement, l’Afrique surtout, tout en émettant du papier garanti par l’Etat sur les marchés pour financer son déficit est un exemple très illustratif de ce détournement de l’Etat par le recours exagéré au financement par la dette de marché. Ainsi ceux qui tiennent l’Etat par la dette font d’une pierre deux coups : d’une part ils prennent possession de l’intégralité de la richesse nationale en contrôlant le crédit et d’autre part, ils dictent à l’Etat sa conduite, étant bien entendu que le mot Etat ne signifie plus grand chose lorsque les compétences régaliennes ont été confiées à des organisations supranationales, qui elles-mêmes administrent la dette dont elles vivent largement en la redistribuant aux Etats-nationaux sous forme de prêts. La Commission a inauguré l’unification budgétaire avec les "eurobonds" et les "green bonds" garantis par plusieurs Etats membres de la zone euro qui en sont les bénéficiaires sous forme de prêts, qui amorcent le financement commun de budgets nationaux par l’Europe. Donc quand vous parlez d’Etat, vous faites référence à une coquille vide dont les principaux serviteurs obéissent à la ligne de conduite dictées par les créanciers et leurs relais politiques dans les organisations supranationales, auxquelles le dit Etat a délégué ses compétences principales. Le terme "libéral" est aussi vide de sens, en tous cas lorsqu’il s’agit des bailleurs de fonds étatiques, étant bien entendu que ces gens ne sont libéraux que pour eux-mêmes et non pour leurs débiteurs enchaînés au crédit sous toutes ses formes. Donc votre critique n’a pas de sens, car elle fait référence à une réalité politique futile, qui n’est que le paravent d’une dictature supra étatique absolue.

     

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    • Vous pouvez acheter de la monnaie du Japon ? Les dettes des gouvernements sont à vendre, et cela dans des marchés financiers internationaux, voire supranationaux ; certes opaques.
      Il n’y a pas cette nationalisation par la dette ; cela n’a pas de sens. Ce qui s’est passé c’est que le gouvernement, libéral VA FALLOIR ASSUMER HEIN, a donné une partie du souverain à des organes privés ; les banques dorénavant créent la quantité de monnaie qui circule, sans aucun contrôle démocratique. Effectivement, comme toute peine étant nécessairement double, la double peine c’est 1 on perd le pouvoir de fixer la valeur et de pacifier les rapports sociaux (les libéraux croient à la concurrence libre, mon cul sur la commode...) et 2 on est tenu d’honorer des intérêts de la dette, qui font que nos politiques nous sont dictées par on ne sait qui de façon opaque.
      Mais peut-être que, en plus d’être libéral, vous êtes un gauchiste qui s’ignore : car tout gauchiste confond Etat et gouvernement. Car c’est le gouvernement, pour reprendre votre expression, qui peut déléguer les compétences nationales. Pas l’Etat. L’Etat est une puissance passive. Relisez Rousseau.

       
    • "elle fait référence à une réalité politique futile, qui n’est que le paravent d’une dictature supra étatique absolue"
      Effectivement il y a cette dictature, voire cet esclavagisme : mais le libéralisme (laissez faire, privatisez, dérégulez, donnez la création de la monnaie aux marchés financiers, comme si le trésor national devait emprunter à des étrangers la monnaie que ceux ci créent ex nihilo, c’est quand même invraisemblable) est esclavagiste.
      Il garde simplement la liberté pour les banquiers (liberté au sens d’une impunité totale) : le pouvoir sans contre pouvoir. Je conteste encore votre propos : ils sont libéraux pour les autres, mais eux sont libres (détenant le pouvoir de créer la monnaie).

       
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