La presse française sous occupation de l’OTAN communique
C’est à la fois tragique, et comique. Tragique si l’on aime la France et ses alliés historiques, plus la paix et la fraternité ; comique si on a le cuir durci, et qu’on regarde avec distance le spectacle de ce monde médiatique agonisant, perdu dans son asservissement pathologique, dans son abandon de toute souveraineté, de tout courage, de tout honneur, de toute morale.
Là encore, après l’épisode covidiste où les Français esclavagisés devaient mettre un masque humiliant pour fermer leur grande gueule de Gilets jaunes et produire un papier débile pour pouvoir sortir de chez eux, où ils étaient tenus par une peur préfabriquée, une nouvelle peur entre en scène pour prolonger le delirium national. La dernière peur, cette mauvaise comédienne, étant sortie sous les sifflets et les tomates...
D’abord, Le Monde, toujours à la pointe du combat, celui de l’OTAN et des forces de l’Axe, le nouvel Axe, l’axe américano-sioniste (AAS), qui nous parle d’un gros bouchon sur la route de Kiev.
On reviendra ailleurs sur le numéro historique du 28 février 2022, chargé de désinformation jusqu’à la gueule, qui résume à lui seul l’effondrement déontologique de la presse française, devenue l’organe officiel de l’OTAN et de l’AAS. On se répète, parce que c’est tellement impensable qu’on a du mal à y croire.
Comme en 1991 avec la première guerre du Golfe, comme en 2003 avec l’invasion de l’Irak, bref, toutes les guerres de l’Empire, nous entrons dans une période de propagande inouïe. Même la presse people embraye, et veut peser dans la balance militaire. C’est le cas de Public, avec cette une inédite :
Ce qu’il faut comprendre ? Condamné par un cancer « effroyable », le maître du Kremlin n’en a plus rien à foutre de rien et du coup, il peut balancer le feu nucléaire sur 7 milliards d’innocents, dont 66 millions de Français (plus les migrants qui sortent des stats). C’est justement là que Slate, cet organe issu de la fuite de Jean-Marie Colombani du journal Le Monde, intervient :
Oui, effectivement, si un Satan 2 tombe sur Paris, blouf, plus rien, plus de couple présidentiel, plus de médias mainstream, plus de BFM, plus de rats, de migrants et de ghetto homo, un drame, quoi.
Si on se réfère à des faits historiques, on peut par exemple imaginer le largage sur Paris de la même bombe A envoyée sur Nagasaki au Japon le 9 août 1945. D’une puissance explosive de 20 kilotonnes, celle que l’on appelait alors « fat Man » viendrait frapper directement le cœur de la ville, créant une boule de feu nucléaire d’un rayon de 260 mètres. La chaleur de la bombe dévasterait tout sur son passage, faisant 100 % de morts sur plus d’un kilomètre carré. Au-delà, des dégâts seraient importants sur une surface totale de 32 kilomètres carrés – soit grosso modo la moitié des arrondissements de Paris.
D’un point de vue humain, le bilan serait là aussi dramatique : l’explosion ferait plus de 120 000 morts. Et c’est sans compter les 310 000 blessés, notamment en raison des incendies et du rayonnement thermique de la bombe. Un chiffre élevé dû à la densité de la ville, mais qui reste presque dérisoire comparé à celui potentiellement atteint avec une bombe bien particulière : la Tsar Bomba.
On a très envie de faire un site parodique appelé Slute, mais ça ferait mauvais genre, et puis on n’a pas le temps en ce moment. Trop de sollicitations, d’analyses et de tri informationnel à faire !
On redescend un peu sur Terre avec Var-Matin, ou plutôt sur mer, puisqu’on peut compter sur le CDG pour se sortir de l’anéantissement russo-nucléaire.
On sent que ce porte-avions, plus souvent au garage que sur les routes maritimes, va nous faire un bien fou, en faisant trembler Poutine. Face au CDG, les méchants Russkofs n’ont que l’amiral Kuznetsov à opposer !
Les images de ce monstre sont rares, beaucoup viennent d’être effacées par nos services de censure (vous pouvez vérifier), mais il reste cette vidéo RT, avec un petit chant patriotique en bande-son :
Cependant, il y a toujours des traîtres, et les pires d’entre eux : des traîtresses ! C’est le cas de la jolie Anne Nivat, épouse Bourdin, qui ose aller contre le vent dominant, et qui défend ici les chaînes pro-russes sanctionnées par l’axe Leyen-Macron :
Merde, on vient d’écouter la Nivat (faut toujours écouter ce qu’on relaye), et elle n’est pas vraiment en train de défendre RT et Sputnik, on est déçus. On retire « jolie », donc. Du coup, ça fait un peu je rachète mon image et celle de mon mari. Elle parle carrément de « destitution » de Poutine en 2024, date des prochaines élections russes.
Conclusion de toute cette masse de salades ?
L’étoile de Macron monte encore plus haut dans le ciel ! C’est carrément devenu l’étoile des nations, la figure de la liberté, de la, de la, de tous les trucs bien, Poutine incarnant le contraire, les trucs mal. On est désolés, on ne trouve pas les mots devant cette lumière du monde libre, qu’un psychiatre italien avait osé qualifier de « dangereux psychopathe » en 2017.
Conséquence, Macron, qui était à 25 % dans les sondages (bidonnés par l’Élysée et achetés aux instituts de sondages qui ont besoin de l’argent de nos impôts pour installer une fausse hiérarchie politique dans la tête des brebis sur le chemin de l’abattoir), doit être maintenant entre 30 et 150 %... Marrant, cette presse complètement inféodée à l’Élysée et aux forces occultes qui dénonce la pauvre presse russe inféodée au Kremlin... La paille et la poutre, toujours !
À Paris Match l’honneur d’encenser notre généralissime adoré, avec une prophétie autoréalisatrice (les élections, si elles ont lieu, seront truquées comme jamais) de toute beauté :
Plus la Macron tape de son petit poing sur la table (qu’on espère pas trop dure), plus sa cote monte, plus le peuple Français l’adore, lui vouant un culte presque stalinien. On a failli dire poutinien, mais on s’est retenus.
Comment a-t-on pu imaginer une seconde que ce grand chef de guerre, au bilan politique certes désastreux, a pu être un fat, culotté et vaniteux petit garçon troublé par sa maman ? La Troisième Guerre mondiale a fait de Manu un homme décidé, et de Poutine un garçonnet désorienté. C’est le narratif officiel, hein.
Bonus : Les Russkofs de Cavanna