Le président de la République en loques (et en larmes) Emmanuel Macron a cru trouver la riposte idéale contre le mouvement national des Gilets jaunes qui dure en organisant un « grand débat national » autour des questions qui, selon lui, préoccupent les Français.
Une opération de communication personnelle bien dans l’esprit de ce banquier déconnecté qui ne marche plus sur l’eau comme en 2017, mais bien sur la tête des Français. Derrière la coolitude à l’américaine, il fait tabasser les récalcitrants par une police qui n’est plus là pour garantir la paix : elle est devenue le mur qui sépare le peuple de son élite. Tiendra, tiendra pas ? L’avenir nous le dira.
Ce samedi 19 janvier 2019, la mobilisation pour l’Acte X rappelle aux gouvernants qu’ils n’ont toujours pas écouté la voix du peuple.
De Fidel Castro à Fido le castré
« Fin d’un premier temps de dialogue à Bourgtheroulde. Le Grand Débat National doit aussi nous permettre d’inventer une nouvelle forme de démocratie. Merci aux maires présents pour ces longs échanges ! » (Tweet de Macron)
Après avoir entamé mardi 15 janvier 2019 devant 700 maires normands dans un bled au nom imprononçable la tournée de son grand débat, avec une sécurité encore plus renforcée que d’habitude, par crainte des Gilets jaunes, le jeune banquier de chez Rothschild qui a vendu Alstom aux Américains et aux Allemands a poursuivi son opération de « com » à Souillac, dans le Lot.
Le Déconnnecté a livré un discours survitaminé de presque 7 heures – comme le gigot du même nom – devant 600 maires plutôt calmes, histoire de renouer le lien Paris/Province et de faire croire à une proximité entre l’État et la démocratie locale. Mais le leader minimo a dû essuyer quelques interventions dérangeantes.
On se doute que les maires qui ont osé aborder les sujets qui fâchent – ceux portés par les Gilets jaunes – vont devoir courir après la subvention, au vu de la répression qui s’abat sur les Français non élus. Christian Venries, président de l’association des maires ruraux du Lot, va sûrement payer cher son insolence :
« Nous avons eu le "casse-toi pauvre con" de Sarkozy, les "sans-dents" de Hollande, et vous, avec les "fainéants", "ceux qui ne sont rien", "ceux qui déconnent"... »
Christian Venries, pdt de l'asso. des maires ruraux du Lot :
"Nous avons eu le "casse-toi pauvre con" de Sarkozy, les "sans-dents" de Hollande, et vous, avec les "fainéants", "ceux qui ne sont rien", "ceux qui déconnent"..."
#GrandDébatNational pic.twitter.com/rhnu3BgQ5O
— LCI (@LCI) 18 janvier 2019
Il faut parfois rappeler au petit prince de la Banque (Rotschild) ce qu’est la réalité des Français d’en bas, dont il est à des années-lumière.
« Trop de nos concitoyens ne peuvent plus vivre de leurs salaires ou de leurs pensions trop faibles, ils rencontrent bien des difficultés à partir du 20 de chaque mois... »
Jean-Michel Sanfourche, maire de Souillac (Lot) :
"Trop de nos concitoyens ne peuvent plus vivre de leurs salaires ou de leurs pensions trop faibles, ils rencontrent bien des difficultés à partir du 20 de chaque mois..."
#GrandDébatNational à #Souillac #La26 pic.twitter.com/OnlgHDzFqO
— LCI (@LCI) 18 janvier 2019
En vérité, derrière les préoccupation des maires des 30 000 et quelques communes de France, élus qui gèrent un quotidien de plus en plus difficile et des citoyens de plus en plus inquiets, il y a les revendications des Gilets jaunes. On ne va pas rappeler ici la quarantaine de points établis au début du mouvement, en novembre 2018.
Brusque retour à la réalité pour la Macron qui pensait avoir gagné le bras de fer contre les maires et, derrière eux, les Gilets jaunes. Il a été, il est vrai, applaudi par toute la presse mainstream et les agents de la Propagande. Avec Brigitte Barèges, maire de Montauban, on est entré dans le vif d’un sujet préoccupant (la scène se passe au palais des congrès de Souillac) :
70 fichés S dans sa ville, un clandestin algérien qui viole une grand-mère, enfants qui parlent français minoritaires, foyers pour mineurs monopolisés par les clandestins...quand la Maire de #Montauban @BrigitteBareges ose dire la vérité.#Souillac pic.twitter.com/APVJAb2SvM
— Damien Rieu (@DamienRieu) 18 janvier 2019
En abordant le sujet « sensible » de l’immigration et en s’excusant presque de l’aborder, Brigitte heurte les convictions d’un président acquis aux objectifs du mondialisme : noyer les États-nations sous une invasion migratoire et dominer ce qui reste par le chaos et la répression. N’a-t-il pas fait signer le Traité de Marrakech qui, selon Le Monde, n’est « pas contraignant » ? Dans la bouche de ces propagandistes, il faut évidemment comprendre l’inverse.
Déshabiller Paul pour habiller Moussa
Oui, l’immigration de masse fait partie des préoccupations majeures des Gilets jaunes mais devant les caméras ennemies (celles des médias soumis au pouvoir profond), ils n’osent aller au fond de leur pensée. Tout n’est pas qu’une question d’argent, même si le rapport entre la paupérisation programmée des Français et l’immigration massive est une évidence. Ce n’est pas seulement un choix politique, ou métapolitique, mais un choix économique : déshabiller Paul pour habiller Moussa.
La réponse d’Emmanuel à Brigitte est sans ambiguïté :
« Il n’est pas normal qu’aujourd’hui, encore, en France, on n’ait pas accès aux mêmes études et emplois selon qu’on porte tel prénom, qu’on vienne de tel quartier où on est stigmatisé ».
Il suffit de transposer « quartier » en « pays », et on obtient ça : « Il n’est pas normal qu’aujourd’hui, encore, en France, on n’ait pas accès aux mêmes études et emplois selon qu’on porte tel prénom, qu’on vienne de tel pays où on est stigmatisé ».
#LeGrandDebat
Emmanuel #Macron à propos des #migrants #clandestins :
« L'accueil et l'hébergement sont inconditionnels, c'est un vrai investissement de l'Etat, il a encore augmenté, c'est environ 2 Mds d'euros, mais il faut s'en féliciter... » #Immigration pic.twitter.com/FQrlYsIsGK— Marc Herstalle (@herstalle) 18 janvier 2019
Le président ne parle donc pas seulement des Français d’origine immigrée, mais aussi des migrants qui débarquent chez nous.
Voilà où peut nous mener le concept fallacieux de lutte contre les discriminations et pourquoi c’est le leitmotiv de ce gouvernement.
Allocation du demandeur d'asile revalorisée de 1,6%, retraites et allocations familiales, seulement de 0,3%... Cherchez l'erreur et bon courage à la majorité pour expliquer cette injustice à nos retraités ! Et accessoirement, je suis la seule dans l'hémicycle à l'avoir dénoncé ! pic.twitter.com/cDFveteiHK
— Emmanuelle Ménard (@menard2017) 27 octobre 2018
Transmis aux Gilets jaunes qui manifestent courageusement lors de cet Acte X, malgré la menace de tirs de flash-ball par un exécutif qui n’a jamais aussi bien porté son nom, car ce sont bien Emmanuel Macron et Édouard Philippe, ces deux employés du pouvoir profond, qui appuient sur la détente.
#Giletsjaunes : la tension est montée d’un cran à #Forcalquier près du domicile de Castaner pic.twitter.com/n9dqlY9S5t
— La Provence (@laprovence) 19 janvier 2019