« Les auteurs de l’acte de vandalisme “veulent comme toujours invisibiliser la communauté LGBT”, analysait ce [mardi] matin lors d’une conférence de presse Clémence Zamora Cruz, porte-parole de l’Inter-LGBT, qui y voit “une allusion à la déportation des homosexuels pendant la Seconde Guerre mondiale”. »
La souffrance des bobos LGBT parisiens aura-t-elle un jour une fin ?
Heureusement, dans ces années de tourmente post-Manif pour tous, les persécutés lesbiens, gay, bi, trans, queer, intersexe et autres qualités à venir (nouveau sigle à retenir : LGBTQiP...) peuvent compter sur un atout de poids : la reine des homos scotchée (plus pour longtemps) à la mairie. Sans elle, ce serait un massacre, la Saint-Barthélémy des fiottes !
Mais l’autorité naturelle de l’édile ne suffit pas toujours. Dans la nuit du 26 au 27 mai, des hétéro-nazis anti-LGBT ont vandalisé ces œuvres d’art contemporain que sont les passages piétons repeints aux couleurs de l’arc-en-ciel, celles de l’Amour et de la Tolérance, chaque couleur représentant une tendance de l’Amour : homosexualité, transsexualité, pédopsychiatrie, SM hard avec masques de chiens, pony play...
Attention, certaines images de « passages piétons vandalisés » peuvent choquer :
La DILCRAH, cette extension de la LICRA nantie de 100 millions de budget, s’associe à la reine des homos pour condamner la brutalité inouïe de cet acte de repeinturage, qui rappelle les heures sombres de la réinformation. Écoutons le petit Potier :
« Des passages piétons ont été vandalisés avec des inscriptions "LGBT hors de France". C’est un acte inacceptable, scandaleux. Nous n’arrêterons pas de défendre de notre côté le droit de tous les citoyens à vivre librement leur identité sexuelle et leur identité de genre. Heureusement, ces dégradations ont été réparées et la couleur a été remise. L’essentiel est que l’on puisse voir fleurir partout en France ce type de passages piétons. C’est le cas en Dordogne notamment. Il n’y a pas que Paris qui défende les droits LGBT et j’appelle tous les maires de France et toutes les associations à se mobiliser dans cette optique. »
Encore plus d’entube dans les rues devant les enfants ! Vive le progressisme sexuel... qui a remplacé le progrès social
Dans l’élan incroyable d’un courage sans nom, et dans la furie de sa soumission au lobby LGBT qui va pourtant lui faire perdre son poste en 2020, Hidalgo a décidé que « pasque les nazis i z’ont tagué les passages piétons arc-en-ciel eh ben on va les rendre permanents et comme ça c’est bien fait pour leur gueule ». C’est en substance la réaction infantile de l’Anne de Paris, dont on se demande si sa place n’est pas plutôt à Ville-Évrard, ou à Sainte-Anne, plus près de l’Hôtel de Ville (41 minutes à pied, voir schéma).
Gérer la plus belle ville du monde – malgré les Roms, les voleurs, les migrants, les SDF, les rats et les enfants des rues – et assumer ce caprice digne d’un enfant bobo de 5 ans (leurs parents s’interdisent toute autorité sur leurs rejetons parfaits), est le signe d’une grande maturité politique...
#Paris est une ville refuge qui fait sienne les valeurs républicaines de liberté, d’égalité et de fraternité. Pour qu’elles s’inscrivent à jamais en ses murs, les passages piétons arc-en-ciel créés pour la #MarcheFesFiertés seront permanents ! #ParisEstFière #LGBT ♥️ pic.twitter.com/do6lJoTZWm
— Anne Hidalgo (@Anne_Hidalgo) 27 juin 2018
Hidalgo, au-delà de son sociétalisme finissant, incarne cette branche morte du fatum politique féministe. Sa gestion aurait dû être un exemple pour l’entrée des femmes en politique, c’est devenu une pitoyable descente aux enfers de la Vacuité et de la Frivolité. De son passage à la mairie il restera les arbres plantés contre la haine terroriste (efficace), l’interrupteur port-attentats à couleurs nationales sur la Tour Eiffel (grandiose), la montée de la saleté et de la misère du monde (humaniste), la brésilianisation de la capitale (une bande de happy few ultra riches au milieu d’une meute de gueux), et les pétitions pro-migrants des people rendus débiles par un gauchisme anachronique.
Paris serait donc d’après son maire une « ville refuge » pour tous les persécutés de la Terre... On traduit en langage réel : pour les LGBT solvables et le peuple de la Banque. Le reste se débrouille comme il peut en fouillant dans les poubelles qui sont, à Paris, richement achalandées.
Que les appauvris par 35 ans de socialisme libéral ne se plaignent pas, les poubelles sont pleines : elles pourraient être vides, comme la tête à l’édile !
Bonus
La souffrance de Clémence Zamora-Cruz
La souffrance d’une homosexuelle :