Selon RTL, le rabbin Daniel Farhi, l’un des fondateurs du Mouvement juif libéral de France, a été entendu mardi matin lors d’une garde à vue dans les locaux de la Brigade de protection des mineurs de la PJ parisienne.
Il est soupçonné d’avoir violé et agressé sexuellement plusieurs jeunes filles. Le rabbin nie les faits.
La communauté juive, elle, en revanche s’interroge. Comme Michel Serfaty, rabbin du Consistoire, qui préfère attendre les résultats de l’enquête.
« Ce serait une catastrophe si les charges qui pèsent sur lui étaient confirmées. Le rabbin Fahri est emblématique par ses publications. C’est lui qui a institué la lecture de tous les noms des déportés juifs de France, chaque année ».
Haïm Musicant, directeur général du Conseil représentatif des organisations juives de France (Crif), avoue être littéralement « tombé à la renverse ».
« Il est très connu pour son ouverture, sa tolérance, pour le dialogue qu’il mène avec les musulmans et les catholiques. Evidemment, il faut être très prudent, respecter la présomption d’innocence », a-t-il témoigné.
Agé de 70 ans, Daniel Farhi avait été élevé au rang d’officier de la légion d’honneur le 1er janvier dernier.