« L’annulation de ma condamnation ne règle pas le problème de l’invasion migratoire »
Le sort juridico-médiatique d’Éric Zemmour illustre à merveille le 2P2M (deux poids deux mesures) qui règne en France aujourd’hui. Ses procès en mal-pensance ne lui font au final pas grand mal, socialement et matériellement, ce qui est le marqueur des vrais dissidents.
Si l’écrivain journaliste polémiste lance régulièrement des flèches contre l’islamisme, l’islam ou les musulmans, il est rapidement absout par l’intelligentsia, même si la gauche culturelle pousse de hauts cris. En réalité, elle ne peut pas vraiment s’attaquer à Zemmour comme elle s’attaque à Soral. Justement, que se passerait-il si, après un procès gagné, ou plutôt pas perdu, Alain Soral lançait dans Valeurs actuelles la phrase qui suit... ?
« Mes condamnations ne règlent pas le problème de l’influence anti-républicaine de la communauté organisée »
Car si l’on parle beaucoup de l’invasion migratoire d’en bas, on parle beaucoup moins de celle d’en haut. En parler fait mal, au portefeuille et à la reconnaissance sociale, celle que la sphère médiatico-politique accorde à ses pairs, ceux en qui elle se reconnaît.
La preuve dans Valeurs actuelles du 23 janvier 2018 :
« La Cour de cassation a annulé, ce mardi, la condamnation du journaliste du Figaro pour provocation à la haine envers les musulmans, intervenue à la suite d’une interview accordée à un journal italien, en 2014. Éric Zemmour livre à Valeurs actuelles sa réaction à cette décision définitive. »
Rappel des faits : octobre 2014, Zemmour est en promo européenne (!) de son livre Le Suicide français, et voici ce qu’il déclare au quotidien italien Corriere della serra :
« Je pense que nous nous dirigeons vers le chaos. Cette situation de peuple dans le peuple, des musulmans dans le peuple français, nous conduira au chaos et à la guerre civile. »
Résultat de cette « provocation à la haine raciale » totalement assumée : 3 000 euros d’amende et 1 000 à SOS Racisme et à la LICRA (pour donner le change, probablement). L’affaire va en cassation et aujourd’hui, l’appel est cassé. Éric Zemmour est donc nettoyé de l’infamante accusation de « provocation à la haine raciale »... qu’on voit si souvent accolée à Soral et Dieudonné. Le journaliste du Figaro peut continuer à haranguer les foules pour désigner aux Français les Arabes comme source de tous leurs maux.
« L’annulation de ma condamnation par la cour de Cassation ne règle rien. Ni le problème de l’invasion migratoire que j’évoquais sur le fond, ni celui de cette judiciarisation. Quand la réalité devient impossible à cacher, la machine judiciaire permet de mettre des coups d’arrêt à ceux qui la décrivent. Je rappelle que le maire de Grigny m’attaque aujourd’hui en justice parce que j’ai dit que la Borne de Grigny n’était plus en France. »
Au fait, qui a ouvert les vannes en France de l’invasion migratoire ? Sûrement pas les Français eux-mêmes...
On rappelle que SOS Racisme a pendant 30 ans harangué les foules pour désigner aux Arabes les Français comme source de tous leurs maux... L’ingénierie change de sens, mais ce sont toujours les mêmes en victimes et les mêmes aux commandes, trônant au sommet de ce conflit triangulé.
Pendant ce temps, des mois de prison ferme sont requis et de lourdes amendes infligées contre Alain Soral pour de simples dessins, dont il n’est pas l’auteur. Que ceux qui ont des oreilles entendent !