Tout a commencé il y a presque 30 ans, le 2 juin 1990. Le président légal des États-Unis, également à la tête du gouvernement illégal – dit pouvoir profond ou encore continuité de l’État – lance un discours étonnant, qu’on aurait pu croire tenu par un gauchiste. Le futur massacreur de plus d’un million d’Irakiens avec un premier massacre en 1990-1991 et un second en 2003 (à travers son imbécile de fils) explique avec un cynisme confondant qu’il faut prendre en considération les générations futures, que l’environnement et le climat sont une préoccupation majeure. C’est-à-dire pour l’Empire. Comme toujours avec les Américains, il faut comprendre qu’il y aura deux sortes de pays, les écologiquement bons et les écologiquement mauvais. Et, ô surprise, les mauvais pays croisent l’axe du Mal.
L’islam et le réchauffement contre l’Empire
La politique environnementale internationale sera le berceau du mondialisme, et ses opposants mettront plus de deux décennies avant de comprendre l’entourloupe. L’Amérique n’avait théoriquement pas besoin de cet embryon de gouvernement mondial puisqu’elle régnait déjà sur le monde et sur les cendres de l’Union soviétique. Pour continuer à produire de la guerre, et les bénéfices qui vont avec, il fallait recréer après l’URSS (1917-1989) une menace majeure.
Ce sera le terrorisme, avec des attentats sous faux drapeau qui iront dans le sens des intérêts de ces véritables dirigeants, alors que le terrorisme traditionnel visait justement ces dirigeants-là. Le terrorisme climatique constituant l’autre méga-menace aussi vague que globale, et donc applicable partout et à tous.
L’Empire avait trouvé son second souffle hégémonique.
Quand Climat change rime avec Regime change...
Comme quoi les néoconservateurs – ou américano-sionistes – voyaient loin, et ils avaient raison (de leur point de vue). Un quart de siècle après cette pseudo-prise de conscience (qui date en réalité de 1988, voir l’article d’Hacène Arezki en renvoi), les conférences sur le climat – la première COP date de 1992 – sont devenues un must pour les nations occidentales qui veulent garder leur avantage sur les puissances montantes qui, pour se développer, ont besoin de brûler du charbon et du pétrole.
« Lundi soir, près de 40 pays avaient rejoint cet appel à la transition juste, selon un premier décompte de la présidence de la COP24. Mais nombre d’observateurs des négociations doutent de la volonté réelle du pays hôte d’engager le virage de la décarbonation de son économie. Et pour cause, la Pologne reste l’un des pays d’Europe les plus dépendants du minerai, et pas seulement Katowice, enveloppée dans un voile de pollution diffusant une odeur âcre. » (Source : Le Monde)
Le prétexte était tout trouvé : ceux qui disputaient son leadership à l’Empire, ce gendarme du monde qui fait aussi office de voleur du monde, puisqu’il transforme mécaniquement son avance technologique militaire en parts de marchés, sont devenus les ennemis de l’Empire, de la Démocratie, du Bien. Et surtout de la Terre, notre Mère à tous, qui souffre de ces nouveaux et irrespectueux entrants dans le cercle des décideurs responsables de la planète.
Justement, depuis lundi 3 décembre et ce jusqu’au vendredi 14 décembre en Pologne a lieu la 24e Conférence des Nations unies sur le climat (COP24).
Mais tous les dirigeants ne sont pas dupes de la supercherie mondialiste.
On l’aura compris, on assiste à la constitution d’une gouvernance mondiale sous le prétexte d’un meilleur futur pour tous. La menace du réchauffement climatique est brandie par les Américains depuis qu’ils ont compris tout l’avantage qu’ils pouvaient en tirer. Tout en refusant d’appliquer à eux-mêmes la plupart des protocoles de dépollution industrielle...
À partir de cette ingénierie sociale en forme de sursaut écologique, chaque orage qui vire au déluge, chaque sécheresse qui vire au désert serrent un peu plus les boulons du supranationalisme. Les pays qui refusent ce chantage climatique ne sont que des empoisonneurs qui veulent détruire la terre, Russes et Chinois en tête, ces ennemis pathologiques de la Vie.
Mals les édiles mondialistes ne s’arrêtent pas là et nous préparent un pack écologico-migratoire de toute beauté.
Double choc
C’est notre président, le très décrié Emmanuel Macron, qui a le premier lancé le concept de terrorisme dû aux variations de climat. Il s’appuyait en cela sur les études liant l’immigration Sud-Nord à l’explosive démographie africaine et la violence terroriste à la hausse des températures. La montée des peuples du Sud pauvre vers le Nord riche devenait inéluctable, un fait désormais établi (et bien aidé en cela par les officines mondialistes qui assurent le transport des « troupes » d’invasion) à l’image du changement climatique incarné pour les intoxiqués aux médias mainstream par les ours blancs squelettiques.
L’image du Blanc occidental qui va devoir accepter toute la misère du monde et se serrer la ceinture en conséquence ?
C’est ce que nous prépare le Pacte de Marrakech, la dernière trouvaille mondialiste qui entend « gérer » le déplacement de 50 millions de migrants vers cette pauvre Europe qui n’a rien demandé, du moins ses habitants. Les peuples hôtes n’ont pas leur mot à dire, leurs élites se sont déjà entendues pour ouvrir les frontières et noyer le poisson nationaliste, ce poison des mondialistes.
Mais tout ne marche pas comme prévu dans l’Union européenne avec la sécession probable d’une Italie redevenue populiste et la montée de la colère en France, un incendie qui risque de se propager de manière napoléonienne sur des braises qui n’attendent que ça (Belgique, Allemagne). Devant la grogne populaire, les signataires du pacte tentent de passer en force. En outre les débats ont lieu loin des principaux intéressés, ceux qui vont subir physiquement le choc migratoire.
Un choc qui s’ajoute au choc social du déclassement programmé des classes moyennes européennes consécutif au remboursement de la Dette, ce concept formidable qui permet de mettre un pays à genoux (la Grèce) et de le piller avec la bénédiction des grands instituts financiers là encore supranationaux : BCE et FMI. Chocs auxquels on peut ajouter le choc terroriste des années 2015-2016 sur le sol de la vieille Europe, pour reprendre l’expression malheureuse d’un président américain en 2003, Bush Jr.
Macron, en pleine tempête nationale, cède aux exigences des élites mondialistes (dont il est l’employé) qui vont mener à une explosion généralisée de la colère sociale. Un acte fou et incompréhensible sauf si l’on admet que cette élite est un corps étranger dans notre nation ; pire, un corps ennemi. Toutes ses décisions présentées comme des « progrès » qui tombent sur le dos du peuple et ajoutent à son fardeau doivent être comprises par l’homme de la rue comme une brutale répression.
Le réchauffement climatique et l’immigration massive n’ont rien de naturel, ils sont créés de toutes pièces et alimentés pour augmenter la domination des Mêmes. Tant que les dominés n’auront pas saisi cet aspect démoniaque de la géopolitique, ils continueront à voter bon an mal an pour ceux qui les déshumanisent.
Bienvenue dans le combat du Mal contre le Bien.
Hier, tout le monde riait en regardant ce résumé du plan Coudenhove-Kalergi.
Aujourd’hui, avec le Pacte de Marrakech synonyme de destruction des nations, plus personne ne rit.
Même les détracteurs des « théories du complot » doivent admettre qu’un bouleversement majeur est en cours, un bouleversement qui va changer la face des nations pour le plus grand profit des ingénieux sociaux mondialistes.