- Un congoïde a volé la Coupe ! Lesquen, au secours !
Si on écoute les deux extrêmes qui donnent leur avis sur la victoire des Bleus africains ou des Africains bleus en Coupe du monde, ça donne Rokhaya Diallo – qui ne saisit pas très bien la puissance du symbole – contre Henri de Lesquen – avec son délire habituel sur les congoïdes –, plus une petite extension sur les migrants...
Cependant, ces intervenants médiatiques n’ont rien compris, aveuglés qu’ils sont par leur communautarisme respectif, à la France et à son programme d’assimilation qui a fait de ses enfants d’Afrique des Français vainqueurs de la Coupe du monde, de bons et d’excellents Français : des exemples. Et on voudrait démonter ces exemples ?
Faut-il être Omar Sy, Joséphine Baker ou Kylian Mbappé pour que la couleur ne compte pas ?
Pour @RokhayaDiallo, ces parcours ne reflètent pas le quotidien des personnes noires en France. #28min
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MIGRANTS : FAUT-IL ÊTRE UN HÉROS POUR DEVENIR FRANÇAIS ?@kouamouo est revenu sur l'affaire Mamoudou Gassama : pour notre journaliste, ce fait d'actualité interroge le traitement des migrants dans notre pays.
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— Le Média (@LeMediaTV) 6 août 2018
Entrons maintenant au cœur de la polémique avec notre polytechnicien racialiste, ce bon vieux Henri de Lesquen.
« Pour parler franchement, l’équipe de Croatie représentait mieux son peuple que l’équipe de France... »
Ben non justement, l’équipe de France reflétait bien le pays, puisque le foot, c’est des Noirs, des Arabes et des Blancos. Le père Lesquen n’a pas dû trop sortir de sa villa de nanti les weekends, parce qu’il aurait vu que ça fait pas mal de décennies que le foot brasse les communautés, les « ethnies » pour parler comme Libé, ou les « races », pour parler comme lui.
« L’équipe de Croatie était ethniquement homogène, on ne peut pas en dire autant de l’équipe de France »
Exact : en France se mélangent pas mal de couleurs. Riton délivre alors sa botte secrète, son baiser mortel du dragon, la liste des noms des joueurs : Kanté, Dembélé, MBappé, Pobga, Matuidi, Nzonzi, Umtiti – « j’ai bien prononcé j’espère » –, Kimpembé, Mandanda, Sidibé... « Je pourrais aussi ajouter deux Nord-Africains, Rami et Fékir ».
Sur 23 joueurs, seulement 3 Français de souche, note Riton, complètement démoralisé. C’est sûr que c’est pas son ethnie supérieure que l’on retrouve par tous les temps, tous les jours ou presque, à jouer au foot autour des cités et encore moins à encadrer les mômes. Les riches jouent au tennis, et depuis peu au squash, ils ont pompé ça sur les clubs british après avoir vu ce sport de l’élite dans Wall Street, avec Michael Douglas. Un sport bien français, tiens !
On rappelle à Riton que les 5 équipes africaines ont été éliminées lors du 1er tour de ce Mondial et qu’aucune équipe africaine n’a jamais réussi à en gagner... Il y a donc un autre facteur qui a joué. Et ce facteur, c’est la France.
On va donc expliquer, en toute amitié, le foot, la France et l’Afrique à Riton, car tout est lié.
La France n’est pas un pays comme les autres. La France, c’est un logiciel, ou si vous voulez, un programme : et ce programme consiste à transformer n’importe quel étranger en Français. C’est objectivement le destin de notre pays, qui fait ça depuis 2 000 ans. Ce qui n’est pas une mince affaire, mais montre l’aspect universel du projet. Vous remarquerez qu’aux USA, les étrangers ne deviennent pas forcément américains malgré la carte verte puisqu’ils vivent généralement entre eux, dans leurs quartiers, avec leur langue, leur culture et leurs magasins. C’est le contraire de l’assimilation à la française.
Mais l’assimilation, même si elle est quelque peu freinée ces dernières années par l’afflux d’étrangers difficilement assimilables – et c’est bien pour ça que l’organisation mondialiste nous les refourgue, histoire de prouver que notre programme est mauvais – ne suffit pas en soi : c’est l’élévation qui compte. L’élévation culturelle, sociale, économique. Et sportive dans le cas de nos Bleus. Car on se doute bien que ceux qui arrivent ne sont pas des polytechniciens, comme toute la famille à Riton.
Mais le miracle, et le miracle français, c’est qu’au bout du compte, après quelques générations, eh bien ça marche : le bicot arrivé pieds nus du bled comme le rital descendu de ses Abruzzes devient un Français après de sérieux efforts et un long chemin. Parfois, quand il s’agit de catho-compatibles, ça prend moins d’une génération. Avec les musulmans, ça peut prendre plus, mais ça finit par s’assimiler. La preuve, le nombre de mariages mixtes (Jamel et Mélissa) et la pratique de plus en plus lâche de la religion, qui peut constituer un refuge en cas de difficultés sociales et donc un bloqueur d’assimilation.
Regardez dans le documentaire Vivre avec le RMI le parcours de Nawfel (à partir de 6’55, puis 37’19 et enfin 1’08’32) qui a intériorisé, malgré ses qualités, les complexes sociaux de la première génération d’immigrés :
Ce miracle, il n’a lieu qu’en France, pas dans les pays anglo-saxons qui parquent leurs étrangers entre eux et qui, surtout, tentent de prendre les meilleurs, c’est-à-dire les diplômés, les Lesquen d’Afrique, quoi (ben Lesquen). D’où les cris d’orfraie des Français qui louchent du côté de l’adversaire (en programme) anglo-saxon : mais bordel, pourquoi qu’on prend pas les plus intelligents et qu’on laisse pas les nazebroques à la porte ? Faisons comme les Américains ! Ils sont plus malins que nous les Ricains !
Oui mais non, on est Français et on applique notre logiciel universel. La France applique le programme des droits de l’homme, qu’elle a inventés. Du coup, ça fait plus de difficultés, on le voit avec les racailles dans les cités et dans les ministères, mais à l’arrivée, le tissu national en sort beaucoup plus solide : il y a tissage. Et ceux qui crient au déchirement de la France devraient regarder à deux fois déjà dans les pays anglo-saxons et ensuite qui y a intérêt chez nous : justement, sous la pression anglo-saxonne, les tenants de l’abandon du programme d’assimilation national. Dans le tas, il y a évidemment le lobby sioniste et toutes ses officines qui doublent les cabinets ministériels importants : Justice, Finances, Intérieur.
Ceux-là, les anti-Français, font tout pour déglinguer le programme en montrant du doigt la non-assimilation, une non-assimilation qu’ils ont eux-mêmes entretenue à coups d’antiracisme puis d’attentats. C’est le sens de l’islamophobie actuelle du lobby sioniste. Non, les Arabes ne sont pas assimilables, vous ne serez jamais français, etc. La démonstration part des racailles – dont toute répression a justement été bloquée par une justice aux ordres des officines antiracistes, hé hé –, elle passe par les djihadistes – des pseudo-français qui tuent des Français ! – et finit, par amalgames successifs et capillarité analogique (terroristes-racailles-Arabes-musulmans-immigrés) par toucher tous les immigrés, les étrangers, les pas-comme-nous.
Or des chercheurs sérieux ont montré que lors des élections régionales de 2004, un nombre très important de Français d’origine maghrébine a participé au scrutin, et du côté des listes et du côté des électeurs. Une poussée inattendue qui a fait gagner la gauche (20 régions sur 22) et qui prouvait l’assimilation en marche. Une évolution politique silencieuse qui a dû en faire flipper certains.
Justement, en octobre 2005, après le « non » au référendum européen, Sarkozy déclenche les émeutes de banlieues. En janvier 2006, c’est l’affaire Halimi, gérée de très haut par le ministre de l’Intérieur – Nicolas Sarkozy – en personne, avec l’incroyable décision policière de ne pas lâcher la rançon (alors que les « ressortissants » français enlevés par l’AQMI dans le Sahara sont rachetés à coups de millions)... L’année suivante, Nicolas Sarkozy sera élu président de la République. Une république plus américaine que française d’ailleurs, tant le nouveau dirigeant sera admiratif du modèle américain, pourtant ultraviolent et socialement foireux !
- Kirikou est petit, mais il est vaillant
Une équipe de France post-coloniale qui réussit
Voilà pour ce petit détour historico-politique, qui permet de replacer la polémique sur les Bleus dans un cadre moins limité. Lesquen s’arrête à la peau noire des joueurs, c’est son droit, mais il oublie une chose : c’est que tout l’encadrement des joueurs, qu’ils soient d’origine africaine ou pas, est blanc. Blanc de chez blanc ! De cela Riton devrait se féliciter, puisque ça corrobore la théorie de ceux qui disent que la France a fait du bien en Afrique, la colonisation, le développement, la culture, tout ça !
Que ce soit à Clairefontaine ou dans les grands clubs, jusqu’aux milliers de clubs de campagne ou de banlieue, c’est l’assimilation à la française, encore une fois, qui règne. Les entraîneurs de foot des années 60 et 70 ont vu arriver des générations de petits « espingouins », « portos », « crouillats » et autres « négros », et cet arrivage de pied-d’œuvre frais a littéralement fait sortir la France de son retard footballistique.
- Le petit Blanc est devenu grand
Car dans les années 60, après la parenthèse glorieuse du Stade de Reims et la troisième place en Coupe du monde 1958 (décidément on a un truc avec les « 8 »), la France gisait dans le tiers-monde sportif. Et on ne parle même pas des autres catégories, où on se faisait tarter par les Russes et les boches, même si les Allemands de l’Est étaient un peu dopés...
Bref, la politique d’assimilation à la française a fait monter tout ce petit monde jusqu’à la consécration de la Coupe du monde 1998. Et ce pauvre Ariel Wizman d’ironiser sur cette victoire « black blanc beur » qui débouchera sur un « Le Pen au second tour » de la présidentielle 4 ans plus tard. De la part d’un sioniste, c’est-à-dire d’un diviseur, c’est une évidence que le programme français ne peut pas, ne doit pas marcher, et les Wizman de tout poil font tout pour le couler !
Y a qu’à voir la gueule de Zemmour devant les exploits d’un Mbappé, pourtant qualifié de Pelé du Mondial en Russie ! Faut vraiment avoir le sionisme chevillé au corps pour ne pas se réjouir de cette réussite ! Et Mbappé, c’est la preuve de la réussite absolue du modèle français. Une maturité au-dessus de la moyenne, des qualités morales au-dessus de la moyenne, des qualités athlétiques au-dessus de la moyenne, toutes subtilement cultivées par son père Wilfrid (ach, l’influence allemande au Cameroun), sa mère (d’origine algérienne), elle-même joueuse de handball de D1 et évidemment ses entraîneurs successifs, c’est justement ce que les sionistes – même amoureux du foot – ne veulent pas voir. Mbappé est leur cauchemar.
- Mbappé, briseur de reins national
Voilà pourquoi, à un moment où le national-sionisme fait des dégâts en France, en essayant de dessouder les communautés, alors que le ciment est en train de prendre, malgré tout, malgré les attentats, malgré la justice qui laisse les racailles casser pour salir la communauté immigrée – c’est bien ça le but –, malgré les revirements d’une presse aux ordres qui passe d’antiraciste à raciste, malgré toutes ces obstructions, le programme français, unique au monde, est en train de montrer sa validité.
Les saboteurs de la Nation ne gagneront pas.
Dans Stalingrad encerclée et bombardée par les Allemands, le jeune officier politique juif Danilov s’adresse au commissaire politique Krouchtchev, qui vient de sacrifier un général :
« Il y a une autre voie, la voie du courage, la voie de l’amour de la patrie... Nous devons raconter des histoires magnifiques, des histoires qui exaltent le sacrifice, la bravoure. Nous devons leur faire croire en la victoire. Nous devons leur donner espoir, fierté, et désir de combattre. Oui, nous avons besoin de faire des exemples, mais des exemples à suivre. Ce dont nous avons besoin, ce sont des héros. »
Conclusion
Riton le polytechnicien, dont les enfants sont – tant mieux pour eux – nés avec une cuillère en argent dans la bouche et ont été élevés dans la meilleure éducation avec la meilleure instruction, soit l’excellence française, et les conversanistes de tout poil, parasites sociaux déguisés en youtubeurs qui prêchent la haine, la division et la guerre, devraient avoir un peu plus de considération pour ceux qui sont partis de tout en bas (socialement et géographiquement) pour arriver tout en haut et ce, sans l’aide des médias ou des lobbies.
Les vrais héros, ce sont ces parvenus, par le travail et le talent, pas ceux qui ont toutes les chances ou toutes les puissances de leur côté.