L’Allemagne et la Russie ne sont pas en guerre, mais la tension entre les deux grands pays européens monte. Pour l’instant, elle se situe sur le plan énergétique, vital pour l’économie allemande, qui continue malgré les apparences à recevoir du gaz russe, mais de moins en moins. Il est vrai que Scholz et Leyen, les deux conducteurs de l’Union européenne, ont choisi la voie de l’affrontement avec Poutine. En tous les cas, pour Leyen, pas question d’apaisement.
Ursula von der Leyen à propos de la Russie : « il ne faut pas chercher l'apaisement ! »
Et après on veut apprendre à nos enfants que « l'Union européenne c'est la paix » ! pic.twitter.com/m9uKvGYDUO— Gilbert Collard (@GilbertCollard) September 14, 2022
Le fait du jour, dans le conflit qui agite l’Europe, c’est la décision du gouvernement allemand.
L’une des plus grandes raffineries d’Allemagne, qui fournit le carburant pour Berlin et sa région, appartient à une entreprise russe qui menaçait de tout couper. Le gouvernement allemand vient de décider d’en prendre le contrôle. Une mise sous tutelle d’un site de 1 200 salariés, une décision radicale dans le bras de fer avec Moscou. Cette raffinerie, située à Schwedt, était approvisionnée par l’oléoduc Druschba, qui signifie amitié en russe. Mais l’embargo sur le pétrole russe doit entrer en vigueur à la fin de l’année et le propriétaire du site refusait de raffiner autre chose. (France Info)
Dans le sujet de France Info, on apprend que le gouvernement va investir « un milliard d’euros » dans la raffinerie. Mais quand on écoute le sujet d’Euronews, la traduction à 0’57 parle de « 100 milliards d’euros mis à disposition pour la transformation des infrastructures de la région », pendant que le ministre de l’Économie, Robert Habeck, parle lui, en allemand, de « cent millions d’euros ».
On le voit, chez les politiques et les journalistes, que ce soit en France ou en Allemagne, c’est un peu la panique. Le pétrole russe va donc s’estomper pour une partie de l’Allemagne, mais il sera remplacé par un pétrole venu par bateau et train, soit principalement du gaz de schiste américain. Car on ne construit pas un oléoduc en une journée, même si on s’appelle la Grande Allemagne, industriellement parlant.
Chez nos riches voisins, les faillites d’entreprises ont commencé, notamment parmi les aciéries, très énergivores. Chez nous, la perspective d’une énergie plus chère fait déjà des ravages. Un exemple parmi d’autres :
Pour les vergers Aubineau, la facture d'énergie va passer de 180 000 à 800 000 € ! La faillite assurée. S'il n'y a plus d'arboriculteurs en France, on achètera des pommes en Pologne. Les européistes s'en lavent les mains. https://t.co/c3ZN5tLf8D
— Europhobe (@Europhobe) September 18, 2022
Beaucoup d’emplois seront détruits : le mage Schwab l’avait prédit. Attali fait le job mondialiste pour la France, Scwhab gère le chaos pour le monde occidental.
Ce sont vraiment des fous furieux ! Il faut les mettre hors d’état de nuire. https://t.co/HS7rmN8z5E
— Michel Jean-Dominique (@MichelJeanDomi1) September 17, 2022
Les entreprises allemandes vont souffrir, le peuple allemand aussi. Les économistes ont déjà prévu une récession en 2023, ce qui est quand même l’objectif durable du WEF (World Economic Forum). Pour l’instant, la politique européenne fonce dans le chiffon rouge agité par les Américains.
This Winter in Germany pic.twitter.com/IS8ubpTqYY
— RиssiаnMarкеt (@runews) September 17, 2022
Pourtant, Scholz et Poutine communiquent, comme l’explique CGTN :
Les Allemands ont lancé un plan de développement de l’industrie militaire de 100 milliards d’euros (et pas de 100 millions). L’Allemagne réarme, comme le Japon, et cette fois-ci, il semble que la France soit dans le mauvais camp, celui des perdants.