Michel Onfray ne perd pas le nord ! La surmédiatisation hypocrite du soi-disant « censuré » Éric Zemmour lui a peut-être donné des idées : pour continuer à exister hors des réseaux de la Macronie déclinante, rien de tel que de se rapprocher de la ligne en vogue. Le national-sionisme est en effet la stratégie de repositionnement du pouvoir profond, pouvoir que le « philosophe controversé » n’a jamais fait que dénoncer à moitié...
Michel Onfray a donc décidé de se plaindre du « totalitarisme » macronien dans les bras d’Élie Chouraqui sur i24news, la chaîne israélienne de Patrick Drahi ! On a connu mieux comme îlot de liberté...
Est-ce Onfray qui lorgne sur le national-sionisme ou le national-sionisme qui lorgne sur Onfray ? Les quelques morceaux choisis ci-dessous (accompagnés de quelques remarques) aideront peut-être nos lecteurs à se faire une idée.
« Tout est décidé à Paris et un président de la République dans la configuration de la Vème République peut décider beaucoup de choses. »
La notion de pouvoir profond ne semble pas parler à Michel Onfray. Si Macron a les pleins pouvoirs, comment expliquer l’affaire Benalla ?
« Le service public peut soutenir des gens qui ne marchent pas et détruire des gens qui fonctionnent. Ça c’est la France, justement parce qu’on coupe la tête de qui déplaît. »
Et quel est le critère au plus fort potentiel de disparition médiatique ? Où était Michel Onfray à l’époque de la liste noire de Patrick Cohen ?
« La France, c’est 20 personnes qui décident dans chaque domaine : peinture, musique, littérature, philosophie, édition, journalisme, etc. Tous ces gens-là se connaissent (…) et chacun a un pouvoir et en use et en abuse. »
Michel Onfray a manifestement le droit au complotisme tant qu’il ne nomme personne.
« Oui. On a Big Brother, il existe. Oui. On a une semaine de la haine, ça existe. Oui. On a une réécriture du passé. Oui. On a une haine de l’Histoire…. C’est un totalitarisme qu’il faut décrire à nouveau, je m’y attèle d’ailleurs. »
Bien. Et quelles sont les conclusions de cette analyse ? Élie Chouraqui est tout ouïe.
« Il y a au moins deux islams : il y a l’islam du musulman qui se dit musulman mais prend des libertés avec sa religion (…) et il y a l’islam du Coran. Et je trouve dans le Coran des choses dangereuses. Le judaïsme n’est pas prosélyte. C’est une religion nationale, ethnique qui vise à constituer un pays, une nation en même temps qu’une civilisation et une culture. Et l’islam, c’est l’inverse. Il y a une dangerosité supérieure. »
Bingo ! Critique molle du néolibéralisme et dénonciation dure de l’islam, le philosophe de Caen est bien dans les pas de Zemmour.
Michel Onfray ne voit certainement pas où se situe le problème de hurler avec les loups sionistes au moment où ceux-ci lâchent leur toutou Macron et travaillent à sa succession. Le « penseur » veut simplement continuer d’exister médiatiquement sans franchir la ligne jaune.
Tout le monde n’a pas les épaules de Soral et Dieudonné !