C’est au pied du mur qu’on reconnaît le maçon. Les députés NUPES et RN vont rapidement s’offrir un baptême du feu avec le premier projet de loi Covid-19 que leur soumet Macron, laissé dans les cartons de Véran avenue de Ségur, et que sa successeure, quoique démissionnaire, a eu le temps d’envoyer – en extrême urgence – au Conseil d’État. Atlantico s’est procuré le texte qu’il publie. Il est inscrit en urgence à partir du 29 juin. Ce sera un test grandeur nature permettant de juger comment les députés NUPES et RN, qui se sont fait fort pendant la campagne et les mois passés de dénoncer les atteintes aux libertés publiques de la politique sanitaire de Macron-Véran, vont, avec l’appoint de députés LR « covid-sceptiques » sur la méthode gouvernementale, donner ou non un blanc-seing à Macron et prolonger jusqu’au « 31 mars 2023 » ses pleins pouvoirs réglementaires (pouvoir dérogatoire par simple « décret »). Pleins pouvoirs jusqu’ici votés par les députés godillots d’En Marche. Les électeurs de NUPES, RN et LR ne manqueront pas de vérifier leur comportement, quelques jours à peine après le 2e tour.
Le site Atlantico nous explique que c’est Valérie Bourguignon, future ex-ministre de la Santé puisqu’elle a été battue aux législatives, qui a lancé cette proposition de loi scélérate juste avant de quitter son poste... Une grenade dégoupillée en douce contre les Français, histoire de favoriser les grands groupes pharmaceutiques vendeurs d’injections douteuses. On comprend que dans sa circonscription, les Français aient voté contre elle. On n’a jamais vu autant de ministres aller autant contre l’intérêt public.
« Moi, j’ai voté le pass vaccinal. J’ai amené mon groupe à le voter. Et franchement, ça n’a pas servi à grand-chose ». Ce constat amer du patron de la droite sénatoriale, Bruno Retailleau, sur LCI mercredi, est lourd d’avertissements pour le gouvernement qui s’apprête à présenter devant le Parlement un énième texte sur le Covid-19. (Public Sénat)
Quant au LR Retailleau, qui se rend compte que le pass ne marche pas contre le covid, ni pour prévenir, ni pour guérir, l’intelligence a mis du temps à lui monter au cerveau. Sans déconner, ça, des représentants du peuple ? Mais de quel peuple ?
Public Sénat poursuit :
Mis en place en début d’année en pleine flambée épidémique du variant omicron, le pass vaccinal avait été suspendu par le gouvernement à peine deux mois après son adoption par le Parlement. Mais après la décrue du mois d’avril, la courbe d’incidence augmente en cette fin du mois de juin pour atteindre 477 contaminations pour 100 000. Les sous-variants BA.4 et BA.5 deviennent majoritaires sur le territoire. 80 000 nouveaux cas ont été enregistrés le 21 juin. Un motif pour réactiver cet outil très contesté ?
Ce jeudi le ministre de la Santé et de la Solidarité, Brigitte Bourguignon en a appelé « à la responsabilité citoyenne » pour « intensifier les gestes barrières ». Elle souligne la nécessité « d’intensifier la vaccination » pour les personnes « les plus âgées et immunodéprimées » sans évoquer la prolongation du pass vaccinal.
500 grippettes pour 100 000 personnes suffisent à réactiver le plan de corruption pharmaceutique du gouvernement. Bientôt, un cas de grippe, covid ou pas, virus naturel ou pas, servira à asservir toute une population. Nos descendants s’en souviendront ! On espère qu’ils seront là pour lire ces lignes, et comprendre que tout le monde n’a pas marché dans cette combine de malades mentaux.
Maintenant, une nouvelle épée de Damoclès plane au-dessus de la tête des Français. Le ciel va peut-être vraiment leur tomber, une fois de plus, sur la tête car il est question de prolonger le pass liberticide. On aime bien l’explication officielle qui trouve logique, « conformément à la loi renforçant les outils de gestion de la crise sanitaire, la possibilité pour le gouvernement de recourir au pass vaccinal, comme à d’autres mesures de freinages (fermeture de certains lieux, ou la limitation des déplacements) tombe au 31 juillet ».
Tout pour continuer à faire chier les Français, ce qui semble être le programme profond de la Macronie, sans raison sanitaire valable. Les membres du gouvernement corrompu appellent ça des mesures de « freinage », toujours ce satané vocabulaire orwellien pour cacher la réalité de la tyrannie en marche.
« Si c’est un texte pour remettre le même type de restrictions que celles que nous avons connues en janvier, ça ne passera pas », confirme la présidente de la commission des affaires sociales, Catherine Deroche. Le 6 juin, la porte-parole du gouvernement, Olivia Grégoire avait pourtant prévenu que le projet de loi avait pour objectif « d’intervenir si nécessaire, avec la mise en place de mesures de freinage si la situation était amenée à évoluer, voire à dégénérer post-31 juillet. »
La situation qui dégénère après le 31 juillet, c’est la reprise de la grippe annuelle ou la nouvelle grippe réalisée en laboratoire (en Ukraine ou ailleurs) par les dangereux amis de Bill Gates ? Cependant, la situation politique a changé, et la Macronie n’a plus la main absolue sur la Chambre, qui ne lui servait qu’à entériner ses délires malsains de domination et de destruction des libertés individuelles et publiques.
Voici ce que propose ce texte scélérat :
Le fameux pass vaccinal est également prolongé au 31 mars 2023, mais ; précision importante ; il ne serait imposé, si la situation sanitaire l’oblige, « qu’aux personnes âgées de plus de 12 ans souhaitant se déplacer à destination ou en provenance » de la Corse et des collectivités d’Outre-mer.
Heureusement, au Sénat, tout le monde ne s’est pas soumis ou « innocent » comme Retailleau. Le sénateur Loïc Hervé a pendant toute la séquence covidiste fait honneur à sa fonction et à son sens de l’intérêt public.
Opposé à cette forme de contrôle depuis la création du passe sanitaire, le sénateur centriste, Loïc Hervé se réjouit de cette prise de position de Bruno Retailleau. « Depuis 2020, le réflexe de l’exécutif c’est de gérer l’épidémie en restreignant les libertés publiques. Le gouvernement va devoir réaliser que l’opposition des Français à cette gestion s’est traduite dans les derniers résultats électoraux ». (...)
Loïc Hervé tient, lui, a réaffirmer « sa détermination totale » contre la prolongation du pass vaccinal. « Le gouvernement comme en juillet 2021 (l’examen du projet de loi instaurant le pass sanitaire) va vouloir faire travailler le Parlement dans l’urgence et sous la pression d’une reprise épidémique. Ce serait un signal désastreux envoyé aux Français ».
On ne reviendra pas sur les dégâts sociétaux et économiques du masque, du pass, des injections, toutes ces saloperies imposées au peuple de France qui a mis à peu près deux ans à comprendre qu’on le menait en bateau, et qui s’est vengé lors de l’élection du 19 juin 2022, envoyant un paquet de députés antimacroniens à l’Assemblée.
Maintenant, on va voir si ces députés vont aller jusqu’au bout dans la défense du peuple, de sa santé et de ses libertés, largement entamées sous Macron 1. On se souvient de deux mauvais signes, l’université d’été de LFI où tout le monde était masqué, comme des moutons – alors qu’ils étaient censés être des opposants virulents à Macron –, et aussi de Marine qui demandait aux Français d’aller se faire piquer, avant de rétropédaler, mais lentement.
Si les opposants à la tyrannie de la Banque défaillent dans leur nouvelle tâche, ce sera au peuple de prendre son courage à deux mains et de se défendre tout seul, à l’image de ces voisins vigilants qui tournent dans leur quartier contre les racailles ou les Roms parce que les flics ne le font plus. Après l’autodéfense, l’auto-prise en charge politique ?
Pour info, on a été fouiller dans les programmes des deux grands partis (ou coalition) d’opposition à Macron dans la nouvelle Assemblée. Voici ce que propose la NUPES :
Alors que la crise de Covid-19 semble doucement s’éloigner, la NUPES a prévu un plan d’action dans son programme pour lutter contre les futures pandémies, à commencer par un « plan de prévention et d’adaptation » respectueux des « libertés fondamentales ». Comprendre pas de vaccination obligatoire, mais des politiques « “d’aller vers” qui favorisent l’accès à la vaccination ».
Idem pour le pass sanitaire qui ne sera plus obligatoire, mais remplacé par un « nouveau dispositif de gestion des crises sanitaires », indique le programme sans donner plus de précisions. (Euractiv)
Pour ce qui concerne le pass vaccinal, le RN est résolument contre, et l’a fait savoir à plusieurs reprises. Voici le texte de la pétition sur le site M la France :
Une nouvelle fois, le gouvernement a menti aux Français. Alors qu’il avait fait la promesse de ne pas instaurer une obligation vaccinale dans notre pays, la modification du pass sanitaire en un pass vaccinal porte une véritable atteinte, cette fois assumée, aux libertés individuelles.
Ce pass vaccinal s’inscrit logiquement dans la suite des décisions arbitraires prises par Emmanuel Macron depuis le début de la crise. Alors que plus de 70 % des Français sont d’ores et déjà vaccinés, ce pass est une provocation !
Avec Marine Le Pen, exigez la suppression du pass vaccinal et du pass sanitaire. Signez la pétition !
Même discours, c’est normal, chez l’ambitieux Bardella :
On ne compte pas vraiment sur les députés LR qui ont déjà trahi le peuple à plusieurs reprises (et qui s’apprêtaient à le refaire avec Copé), mais avec Olivier Marleix aux commandes du groupe, qui a tenu bon sur le pacte de corruption à propos de Macron, sait-on jamais... La France est peut-être en train de retrouver ses couilles, qui avaient été égarées sous Macron 1.
Dernière minute : le Parlement européen vote pour la prolongation
du pass sanitaire
Avec 453 voix pour, sur les 591, le texte a été adopté, autorisant ainsi les États européens de faire usage d’un passe sanitaire jusqu’au 31 octobre 2022. (Le Figaro)
Le Parlement européen prolonge d’un an le pass sanitaire, que les États pourront réactiver à volonté. Nos démocraties s’accoutument si vite à transgresser leurs propres principes, même quand rien ne le justifie. L’état d’urgence devient la norme, et la liberté l’exception…
— Fx Bellamy (@fxbellamy) June 23, 2022
À noter que les députés européens RN ainsi que François-Xavier Bellamy des LR ont voté contre. Et Manon Aubry de LFI s’est – ne riez pas – trompée : elle a voté oui par « erreur technique ».
Voici les résultat du vote. Le Parlement européen vient de voter la prolongation du certificat COVID européen pour un an de plus. pic.twitter.com/lEq2cAQnZt
— Michèle Rivasi (@MicheleRivasi) June 23, 2022