Dans un long article publié dans le Wall Street Journal, le ministre de l’Économie revient sur ses anciennes fonctions de banquier d’affaires, dans des termes surprenants.
Il a déjà eu l’occasion d’afficher son franc-parler, sa façon de s’exprimer sans filet, au risque de laisser passer quelques maladresses. Dans un article publié par le journal américain Wall Street Journal, repéré par Le Lab, Emmanuel Macron use d’une image pour le moins évocatrice pour commenter son ancienne activité de banquier d’affaires, notamment pour le compte de Rothschild. « On est comme une sorte de prostituée. Le job, c’est de séduire », considère-t-il simplement.
Souvent raillé par ses détracteurs pour cet ancien métier et sa méconnaissance du monde politique, le locataire de Bercy, a gagné près de 3 millions d’euros pendant ses quatre années (2008-2012) au sein de la banque Rothschild. Se définissant lui-même ironiquement comme un « salopard de banquier ultra-libéral », il avait déjà critiqué ce métier dans le livre Rothschild, une banque au pouvoir : « Le métier de banquier d’affaires n’est pas très intellectuel. Le mimétisme du milieu sert de guide ».
Dans son article, le Wall Street Journal revient également sur l’opposition d’Emmanuel Macron à la taxe à 75 % sur les hauts revenus voulue par François Hollande. « Parfois on s’affronte », concède le ministre de 37 ans à propos du président de la République.