Récemment, l’État islamique (EI ou Daech) arrivait encore à recruter entre 1 500 et 2 000 combattants étrangers par mois, ce qui lui permettait en partie de compenser ses pertes sur le terrain.
Mais, à en croire le général américain Peter Gersten, le responsable de la planification et de la coordination des missions de combat en Irak et en Syrie conduites dans le cadre de la coalition internationale dirigée par les États-Unis (opération Inherent Resolve), le flux des recrues étrangères de Daech est en train de se tarir.
Ainsi, a-t-il indiqué, le 26 avril, selon les estimations, le nombre de recrues étrangères de Daech est tombé à environ 200 par mois. « Et nous voyons davantage de désertions parmi ces combattants », a-t-il ajouté.
« Nous constatons une rupture de leur moral, nous constatons leur incapacité à payer, nous voyons leur incapacité à combattre, nous les observons en train d’essayer de quitter Daech de toutes les manières possibles », a affirmé le général Gersten, qui s’est toutefois refusé à donner une estimation des effectifs de l’organisation jihadiste.