Nous sommes en 1974 dans French Cancan, une émission de Guy Lux présentée par Sophie Darel. La formation orchestrale de musique populaire française Au Bonheur des dames (un titre de Mimile Zola) entame en plateau Oh les filles, une chanson relativement misogyne.
C’est à 2’04 que le Comité de vigilance médiatique créé à l’intérieur de Résistance & Réinformation a tiqué, puis hurlé en entendant cette horreur : « Il m’a dit “j’aime pas les pédés” ! », une phrase prononcée très distinctement, avec en plus la musique qui s’arrête. La preuve est formelle.
Aussitôt, après l’indignation et les larmes, nous avons eu une pensée pour les hommes LGBT qui se sentiront visés par cette attaque sous la ceinture. Il s’agit sans aucun doute de sodophobie, un crime gravissime en Macronie (plus grave que de poignarder des gens), et nous espérons que la bande à Reboul & Jolly, la doublette qui a l’oreille du Château, va intervenir de toute la force de son nouveau pouvoir.
Reboul, c’est le type en charge des festivités de Paris 2024. C’est à lui qu’on doit les magnifiques hommages à Baphomet des 26 juillet et 11 août. Il persiste et signe, sur RMC :
Thierry, épaulé, par Thomas, est l’architecte du meurtre tranquille de la fille aînée de l’Église au profit du Prince des ténèbres.
Il reconnait que la réussite des quatre cérémonies lui a apporté beaucoup de crédit : « Ce n’est pas dur aujourd’hui parce que tout s’est bien passé, parce qu’aujourd’hui je pourrais demander un régiment de CRS à poil, on me les donnerait », glisse-t-il en rigolant. « Même avec la police, on a eu une aventure qui est devenue presque amicale. Ils ont confiance. »
On apprend que Thierry avait encore plein d’idées progressistes dans son sac. On aurait pu incendier Notre-Dame une deuxième fois, ça aurait été marrant ! Apolline, elle, est sous le charme.
"Prendre un peu de rab"
A la veille de la parade sur les Champs-Elysées, Thierry Reboul, directeur des cérémonies de Paris 2024, annonce le retour de Lucky Love#ApollineMatin pic.twitter.com/giutJtJShd
— RMC (@RMCInfo) September 13, 2024
« Un héritage immatériel » selon Malherbe
Thomas est le directeur artistique de ce basculement, l’exécutant des grandes pompes. Il a été quelque peu estomaqué par les retours assez négatifs des réseaux sociaux lors de sa première frappe anticatholique, ou alors c’est l’émotion :
— Résistance & Réinformation (@res_reinfo) September 14, 2024
La dernière œuvre de ces deux gonzes, c’est le défilé des 300 athlètes sur les Champs, dont 170 (les médaillés) seront décorés par Macron en personne, qui passera ainsi, on l’espère, de 1 % à 99 % d’opinions positives.
Le mec se fait sa cérémonie de propagande perso , après la clôture des jeux.
Il est merveilleux. https://t.co/yOsl7a927E
— Alexis Poulin (@Poulin2012) September 14, 2024
Ah, oui, pardon, le châtiment, pour Au Bonheur des dames : réenregistrer la chanson et remplacer « J’aime pas les pédés » par J’aime trop les pédés. Si la chanson devient bancale, la refaire complètement en la rebaptisant Oh les mecs, et laisser J’aime trop les pédés.
C’est ça ou aller en taule.