Le président américain sortant répond ainsi à l’ingérence supposée de Moscou dans l’élection présidentielle de novembre dernier, qui a vu le candidat républicain Donald Trump l’emporter. Barack Obama précise que les sanctions ne s’arrêteront pas là.
Les États-Unis ont montré leur agacement vis-à-vis de Moscou. Le président américain sortant, Barack Obama, a annoncé jeudi une série de mesures contre la Russie après son ingérence dans l’élection présidentielle américaine, déclarant notamment « persona non grata » 35 membres des services de renseignement russes. Ces sanctions sont une réponse à des efforts russes de « nuire aux intérêts américains »,a poursuivi Barack Obama, indiquant que le gouvernement fournira un rapport au Congrès dans les prochains jours sur les efforts de Moscou pour « interférer dans notre élection » présidentielle.
Les sanctions ne s’arrêteront pas là, a par ailleurs précisé le chef de l’État, qui quittera ses fonctions le 20 janvier, dans un communiqué, prévenant que les États-Unis prendront d’autres mesures « au moment que nous choisirons », « y compris des opérations qui ne seront pas révélées au public ». Dans sa déclaration, Barack Obama invite les pays « amis et alliés » des États-Unis à « travailler ensemble pour contrer les efforts de la Russie visant à saper les bonnes pratiques internationales et à s’ingérer dans le processus démocratique ».
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Piratage : Moscou promet de répliquer aux sanctions américaines
Le Kremlin promet de répliquer par des mesures de rétorsion « adéquates » aux sanctions annoncées jeudi par le président Barack Obama, notamment l’expulsion de 35 agents russes, après des accusations d’ingérence de Moscou dans la présidentielle américaine.
L’administration américaine accuse la Russie d’avoir orchestré des piratages informatiques qui ont mené au vol et à la publication de milliers d’emails de responsables démocrates, brouillant le message de la candidate Hillary Clinton. Le Kremlin a rejeté jeudi « catégoriquement » ces « accusations infondées », affirmant que Washington voulait « détruire » ses relations avec Moscou et promettant des mesures de rétorsion « adéquates ».
Des responsables américains ont affirmé avoir eu connaissance d’informations selon lesquelles les autorités russes auraient ordonné la fermeture de l’école anglo-américaine de Moscou, fréquentée par de nombreux enfants de diplomates, sans pouvoir les confirmer.