Depuis jeudi 31 mars, des centaines de jeunes campent la nuit sur la place de la République à Paris. La presse internationale compare ce mouvement à celui qui a touché l’Espagne en 2011.
Pour la troisième nuit consécutive, celle de samedi 2 avril au dimanche 3, des centaines de Parisiens, principalement des jeunes, ont occupé la place de la République avant d’être évacués au petit matin par la police. Leur mot d’ordre, largement relayé par les réseaux sociaux : « Nuit debout ».
« Nombre de participants y voient l’amorce d’un phénomène informel comme celui des Indignés espagnols apparu en 2011 à Madrid pour dénoncer [notamment] l’austérité et la corruption », écrit le quotidien suisse Le Temps qui qualifie ce mouvement de « Creuset de la fatigue française ».
« La France aussi est indignée », titre de son côté le site web du quotidien espagnol El Mundo, qui voit dans ce mouvement une « lutte contre le capitalisme ».
Selon le quotidien espagnol El País, « les jeunes ont monté des tentes pour se protéger du froid et de la pluie. Ils ont répondu à l’appel de plusieurs mouvements associatifs qui se situent à la marge des partis politiques et des syndicats ». Même si tout a commencé à la suite de la manifestation de jeudi contre la Loi Travail.
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« C’est que mine de rien, il est possible qu’on soit en train de faire quelque chose ! »
Le discours de l’économiste de gauche Frédéric Lordon le jeudi 31 mars au soir :