Décidément, sur la scène internationale (sur la scène nationale, c’est carrément le désastre), Macron va d’humiliation en humiliation, que la presse française, achetée des pieds à la tête, a de plus en plus de mal à camoufler.
Les journalistes larbins racontent que la paix est au bout du fil quand notre pseudo-président appelle son homologue russe sur le téléphone rouge (c’est une image), que les sanctions franco-européennes font mal aux Russes, alors qu’elles font deux fois plus mal aux peuples européens, dont les membres de la Commission se foutent comme de leur première corruption.
Prix d'1 litre de gazoil :
Russie : 0,38 €
Venezuela : 0,45 €
Ukraine : 1,06 €
États-Unis : 1,10 €
Pologne : 1,18 €
Australie : 1,23 €
Hongrie : 1,22 €
Japon : 1,36 €
Andorre : 1,46 €France : 2 €
Merci Macron !
— Collectif Carton jaune (@collCartonJaune) March 9, 2022
La Commission, depuis l’ouverture des frontières européennes aux millions de migrants, et l’achat de centaines de millions de doses de faux vaccins pour un prix exorbitant, est en guerre contre les peuples, pour reprendre le titre de Claire. C’est à ce genre de détail qu’on mesure une tyrannie.
La dernière humiliation, pour l’agité de l’Élysée, c’est son éviction des négociations sérieuses de paix. Il est vrai que quand on laisse les idiots parler à sa place, du « genre » Le Maire et Attal, on ne peut que fermer les portes à toute crédibilité. Dire tout et son contraire, jouer le chaud et le froid, il faut pour ça avoir des arguments, des bonbons. Or, à l’instar de la chose militaire, la France n’a que deux semaines de munitions. Inutile de faire croire qu’on va faire la guerre à la Russie avec ça, qui s’est préparée depuis longtemps à mettre le holà aux avancées de l’OTAN sur tous ses flancs.
Pour ce qui est des négociations de paix, sans faire de bruit, c’est le Premier ministre israélien, Naftali Bennett, qui a damé le pion à l’agité. Certes, Pascal Praud n’est pas très LREM dans l’âme, mais il énonce un fait :
— sarah (@sarah22996268) March 9, 2022
Comme la guerre conventionnelle n’est pas possible contre Poutine, comme les sanctions sont à effet Streisand, il reste la cyberguerre, mais les Russes y sont aussi très forts. On tient le coup avec le fantasme des Anonymous qui vont mettre la Russie à genoux.
"Ce n'est que le début"
Faut-il craindre une guerre numérique ? La réponse d'Idris, expert en cybersécurité. #TPMP pic.twitter.com/pnAWVBHBbL
— TPMP (@TPMP) March 9, 2022
Second coup dur pour Macron, ce coup de pied de Bolloré (Gala appartient au groupe de presse Prisma Media, qui appartient au groupe Vivendi, qui appartient au groupe Bolloré) avec un article sur l’admiration de Poutine pour Chirac. Pire, l’article reprend un sujet de BFM TV, la télé théoriquement macronienne, sur Poutine et les présidents français ! Le chef de toutes les Russies en a rencontré quatre : Chirac, Sarkozy, Hollande et Macron. Cela nous fait penser à l’OM, qui pendant ses mauvaises années, a changé d’entraîneurs comme de chemise. Or, on sait que les grands clubs ont besoin de stabilité.
Alors que Chirac a pris Poutine sous son aile, sentant le grand dirigeant international dans le jeune politique, les présidents français suivants ont joué de mépris et de condescendance. On se souvient tous de cette photo où Hollande ne veut pas regarder Poutine en face, pour ne pas valider la « dictature » du maître du Kremlin. Grotesque, comme le quinquennat du pseudo-socialiste.
Sarkozy, lui, voudra donner des leçons à Poutine. Il repartira sonné.
Macron, lui, avait bien commencé en recevant Poutine à Versailles, mais rapidement, ses maîtres du pouvoir profond l’ont remis sur le droit chemin de l’Empire, celui des intérêts américano-sionistes, que ce soit en Europe ou en France.
Cinq ans plus tard, en ce même palais de Versailles, celui de la grandeur de la France et de son amitié avec le peuple russe, les valets de l’Empire ont tourné casaque, et Macron avec.
Extrait de l’attaque ad macronem de BFM TV
L’ambassadeur Claude Blanchemaison, ambassadeur de France en Russie de 2000 à 2003, se souvient, dans les colonnes du quotidien La Croix, de cette première rencontre, et la relation de confiance qui s’est installée par la suite.
« Vladimir Poutine a joué le rôle du jeune politique venu chercher des conseils auprès d’un homme dont il voulait savoir comment il avait duré si longtemps au sommet », se souvient Claude Blanchemaison. « Jacques Chirac se prêtait au jeu de bonne grâce. Ils ont noué des relations de confiance et d’estime qui se sont consolidées avec le temps ».
Par la suite, Vladimir Poutine n’hésitera pas à couvrir d’éloges son homologue français. En 2015, revenant sur les échanges qu’il a eu avec Chirac concernant leur décision de ne pas soutenir les États-Unis en Irak, il a évoqué l’ancien président comme possédant « un savoir encyclopédique ».
« Chirac, qui a des relations proches, intimes avec la partie sunnite du Moyen-Orient – d’ailleurs, il possède un savoir encyclopédique –, avait déjà prévu ce que provoquerait cette guerre », avait estimé Vladimir Poutine.
Puis en 2019, dans le quotidien britannique Financial Times, Vladimir Poutine avait cité Jacques Chirac comme dirigeant occidental qu’il admirait le plus, évoquant un « vrai intellectuel, un professeur, un homme pondéré et intéressant ».
N’en jetez pas ! Comment peut-on dévaloriser de la sorte (en creux) un président qui a 33 % d’intentions de vote au premier tour (plus que Mitterrand au meilleur de sa popularité lors du premier tour des élections de 1981, avec 26 % des voix, juste derrière les 28 % pour Giscard), ce qui ne s’est vu qu’une fois sous la Ve République (34 % pour Mitterrand 2 au premier tour en 1988 !)), surtout avec le pire bilan qu’on n’ait jamais vu ? Quelque chose cloche, il y a une distorsion quelque part, n’est-ce pas ?
Poutine à la mort de Chirac : « un ami de la Russie »