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« Justice israélienne »... rien que l’expression fait rire. Mais derrière, il y a la répression, une répression féroce d’une justice militaire, celle de la junte de Tel-Aviv, qui ne connaîtra pas la paix tant qu’elle criminalisera la résistance palestinienne.
Quant à la raison de cette condamnation, Hamouri qui menacerait la sécurité de la région, quand on pense qu’Israël menace la paix régionale et mondiale depuis des décennies...
Salah Hamouri contre Israël, c’est le combat de David contre Goliath. Né d’une mère française et d’un père palestinien, cet avocat âgé de 36 ans est accusé depuis des années, par l’État hébreu, d’être membre du FPLP.
Le Front populaire de libération de la Palestine est une organisation marxiste. Dotée d’une branche armée, elle est considérée comme « terroriste » par Israël et l’Union européenne.
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Salah Hamouri, fervent défenseur des droits des Palestiniens, avait déjà été emprisonné entre 2005 et 2011, pour participation à la tentative d’assassinat d’un leader religieux et politique israélien.
Cette fois-ci, il écope de quatre mois de détention administrative, c’est-à-dire une condamnation sans inculpation, et sans véritable procès. Cette mesure est très décriée. Elle permet à la justice militaire israélienne d’incarcérer des suspects, pour une durée allant jusqu’à six mois renouvelables indéfiniment et souvent sans accusation.
Sur Twitter, le comité de soutien de Salah Hamouri interpelle le président français : « M. Macron votre responsabilité est directement en cause : que faites-vous pour ce citoyen français persécuté et arbitrairement détenu ».
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