Depuis 2001 une vague d’attentats sans précédent frappe les grandes démocraties occidentales sur leur sol (nous avons mis de côté la Russie, dont le cas est particulier) : 2001 aux États-Unis, 2004 en Espagne, 2005 en Angleterre, 2012 et 2015-2016 en France, 2016 en Belgique et en Allemagne, 2017 en Angleterre, 2019 en Nouvelle-Zélande. Avant cela, les attentats étaient majoritairement politiques, c’est-à-dire liés à des revendications politiques.
La liste complète des attentats attribués aux islamistes figure sur l’encyclopédie en ligne Wikipédia, qui n’a rien d’une encyclopédie établie par des scientifiques ou des spécialistes. Ce modèle collaboratif ouvert permet toutes les infiltrations et altérations. Par exemple, le 21 septembre 2001, l’explosion de l’usine AZF à Toulouse est attribuée à plusieurs groupes islamistes qui l’auraient revendiquée alors que la justice française a conclu à un accident industriel :
« France : le 21 septembre 2001, 21 personnes sont tuées et 1500 sont blessées dans l’explosion d’un stock de nitrate d’ammonium de l’usine AZF de Toulouse. Cet acte est revendiqué par trois organisations différentes : dès le lendemain, un individu téléphone à la gendarmerie de Saint-Alban et se déclare membre de Houarla, Houarla, Islami ; le groupe Alpha Bravo et le Jihad islamique revendiquent également l’acte terroriste. »
Est-ce à dire que certains rédacteurs bien intentionnés se sont occupés de charger la hotte islamiste ? Pour être franc, cette liste sent la rédaction israélo-américaine. D’ailleurs, sur le Wikipédia de l’Explosion de l’usine AZF de Toulouse, on en reste à la thèse de l’accident...
Ces opérations de terreur ont pour but de choquer l’opinion, réduire le champ politique et (re)contrôler la liberté d’expression. Car tous ceux qui évoquent des commanditaires ou des intérêts autres que les cibles désignées par les gouvernements et la presse – sur la même longueur d’onde – sont taxés de « complotistes ». Depuis peu, une loi dite loi anti-fake news peut leur valoir des ennuis avec la justice.
En moins de 20 ans, une terreur diffuse s’est installée et a été acceptée par les peuples des grandes démocraties qui ne se sont pas révoltés contre leurs élites ; au contraire, ils ont exprimé un fort besoin de sécurité, c’est-à-dire de soumission.
Des démocraties qui ne peuvent d’ailleurs plus être appelées ainsi, car la répression a pris le pas sur la justice. Les libertés sont bafouées, la surveillance généralisée, des guerres extérieures sans mobile clair déclenchées : les gouvernants jouent à un jeu affolant qui les coupe de leurs peuples respectifs.
C’est dans ce contexte que la grande cathédrale de Paris a brûlé, lundi 15 avril 2019. Un incendie qui tombe au premier jour de la Semaine sainte, une coïncidence qui interroge, surtout quand on regarde la liste des églises vandalisées et incendiées précédemment. Comme si « on » avait voulu augmenter la dose et préparer graduellement l’opinion au crime absolu : la quasi destruction d’un des principaux monuments chrétiens du monde.
Incendie de ⛪ #NotreDameDeParis : "Il y a beaucoup de saccages d'églises depuis des mois. [...] Sur les réseaux sociaux, il y a des centaines de messages, qui chantent les gloires d'Allah qui a fait brûler Notre-Dame." - Eric #Zemmour pic.twitter.com/3pRWKf5ffE
— TV Libertés (@tvlofficiel) 18 avril 2019
Comme si de rien n’était...
Notre-Dame est blessée (le ministre de la Culture assure qu’elle est « sauvée », Dieu soit loué), et la chape de plomb habituelle est retombée sur les questions soulevées par beaucoup de Français. Nous avons relevé un édito de France Culture très explicite :
« Le temps s’est suspendu lundi soir, alors que Paris, la France et le monde entier contemplaient la colonne de fumée qui s’élevait de la toiture de Notre-Dame. Car c’est un symbole qui a brûlé, un symbole dont les gargouilles, le grand orgue et les rosaces faisaient figure de piliers de notre imaginaire national – sans oublier la fameuse flèche de Viollet-le-Duc dont l’effondrement a créé une étrange ambiance apocalyptique dans la capitale.
Mais maintenant que la stupeur est passée, il est temps déjà de penser à l’après : comment dresser l’état des lieux des dégâts ? Faut-il reconstruire à l’identique ? À qui confiera-t-on la lourde tâche de redessiner la flèche ? Qui financera ce chantier colossal ? Faut-il repenser notre politique du patrimoine ? En attendant, le plus bel hommage que l’on puisse rendre à la vieille dame gothique est sans doute de (re)découvrir l’histoire de sa construction et des tumultes qu’elle a traversés en huit siècles d’existence. Très bonnes écoutes. » (Alexandra Yeh, France Culture, le 20 avril 2019)
« Maintenant que la stupeur est passée »... Traduction : on est déjà dans l’après. Le temps des questions est derrière nous. Il suffisait de le dire...
Nicolas Dupont-Aignan brise l’omerta en évoquant de la pointe de sa fourchette une piste autre qu’accidentelle : il se fait violemment rabrouer par le chœur médiatico-politique.
Nicolas @DupontAignan : "Pourquoi le fait que je pose une question sur les causes de cet incendie à #NotreDame suscite une telle polémique ? J'ai seulement demandé à savoir si c'était un acte de malveillance, un attentat ou un accident." #19hRuthElKrief pic.twitter.com/n33Sx0EuI9
— Avec NDA (@AvecNDA2022) 18 avril 2019
Remarquons ici une exception de poids : les sionistes ayant intérêt à diffuser la rumeur d’une opération islamiste – et ils ne se gênent pas –, la thèse complotiste n’est critiquée que pour la forme. De toutes parts, les comptes et relais sionistes accusent les musulmans d’avoir brûlé Notre-Dame...
Notre-Dame de Paris : Voici les comptes tweeter qui propagent la théorie d'attentat islamiste pour accuser des musulmans 1/2 #NotreDameDeParis :@dupontaignan @andrebercoff @Meyer_Habib @JeanMessiha @SudskaWanda @PamelaGeller @pkarsenty @jylgallou pic.twitter.com/KZpJibFB47
— م Fares (@Richard_LRenard) 17 avril 2019
Justement, le journaliste de service public Thomas Legrand, toujours en retard d’une ingénierie, estime que le simple fait de se poser la question est « indigne ». Pour un journaliste, c’est un comble. Mais il y a longtemps que ces employés médiatiques ne sont plus des journalistes : ils sont devenus les porte-parole de la dominance. Leur poste et ses privilèges tiennent sur ce deal et toute cette coterie applique cette loi non écrite.
Faire feu de tout bois ! Danser sur les cendres ! « A-t-on le droit de s’interroger sur les causes de l’incendie ? » ben oui on a le droit. En France on a le droit d’être indigne... https://t.co/LooiUKGkk8
— thomas legrand (@lofejoma) 20 avril 2019
L’autocensure est totale, malgré les voix scientifiques qui s’élèvent et qui émettent des doutes fondés sur la thèse de l’accident. Tout rappelle le 11 septembre 2001 aux USA, même choc, même chape. Le consensus relatif obtenu par la terreur et le chantage à la fake news est tel que les Français équipés d’une intelligence normale sont obligés de se poser ces questions hors médias mainstream. Le Net, lui, bruisse d’un sentiment de révolte contre l’inadmissible, l’inadmissible incendie et l’inadmissible version officielle...
Il est à noter que ce terrorisme d’un genre nouveau, qui s’attaque aux peuples et non aux gouvernants, s’est développé parallèlement à l’Internet. Comme si la naissance de ce média interpersonnel ne passant plus par les filtres verticaux avait besoin d’être contrebalancé par une terreur politique infligée aux peuples. De là à dire que nous payons cher la libération de la parole...
La terreur du pouvoir profond contre l’émancipation des peuples par l’Internet
Les chocs terroristes, on le voit en croisant l’agenda des opérations de terreur avec celui des scrutins électoraux, sont destinés à ressouder l’opinion autour de chefs... de plus en plus contestés, contestés par les échanges incontrôlables qui fourmillent sur les réseaux sociaux.
« Comment va la macronie ? “Mieux, ce serait indécent !” claironne un Marcheur de la première heure, guilleret face aux enquêtes d’opinion où le président reprend des couleurs et voit sa gestion de l’incendie de Notre-Dame saluée. Parmi les fidèles du chef de l’État, on n’est pas loin de penser qu’une divine providence a adressé, avec cette épreuve, un signe au président pour relancer son quinquennat. Comme si cette crise nationale autour d’une cathédrale était une opportunité pour repartir à zéro et doucher la crise des Gilets jaunes. “Vous vous rendez compte ? Il s’apprêtait à prononcer un discours assez moyen, et il se retrouve à faire l’union nationale !” relève un proche.
Tous ceux qui ont croisé ces dernières heures le chef de l’État, qui fait volontiers durer la séquence Notre-Dame pour retrouver un peu de concorde nationale, le décrivent requinqué. “En pleine forme !” glisse l’un. “Les gens lui accordent le crédit d’avoir trouvé les mots et bien géré les choses”, constate un macroniste. » (Le Parisien du 20 avril 2019)
Si le 11 Septembre a ressoudé l’Amérique derrière son Président, depuis l’essor de la réinformation – cette prédatrice impitoyable de l’information officielle –, ces opérations fonctionnent de moins en moins. Il faut des charges de plus en plus fortes pour des effets de plus en plus faibles et de moins en moins durables. Les gouvernements impliqués sont à la rue, leurs administrés descendent dans la rue. Il ne restera bientôt plus que la guerre, soit le choc ultime, pour faire rentrer le troupeau dans l’enclos.
Mais les Français iront-ils se faire tuer pour leurs (anciens) maîtres ? S’entretuer pour les apprentis sorciers du pouvoir profond ?
D’où l’importance cruciale de gagner la guerre de l’information. De l’issue de ce conflit sera fait demain. C’est pourquoi nous allons assister à une multiplication des interdits ces prochains temps : seule l’interprétation officielle aura droit de cité ; les autres seront attaquables, et elles seront attaquées. Alors, nous ne pourrons plus donner de leçons de démocratie à la Chine ou à la Corée du Nord. Nos dominants acculés auront le choix entre la guerre et la dictature, sinon la démission. Démission ? De la part de satanistes, cela a peu de chances d’arriver.
Comprendre l’ingénierie sioniste à travers Zemmour
Le journaliste-écrivain mène une lutte inlassable pour réconcilier chrétiens et juifs sur le dos des musulmans :
#NotreDame : Pour Eric #Zemmour, le terrible incendie de la cathédrale de Paris a rappelé à tous que "sans le #catholicisme, la France n'existe pas". La suite de son interview est ici : https://t.co/60us5R0BIO pic.twitter.com/rawhGya98o
— La France Libre TV (@lafrancelibretv) 19 avril 2019
Le nationalisme français est toléré s’il s’exerce à l’encontre des musulmans :
« Celui qui n’est pas ému aux larmes devant l’incendie de #NotreDame n’est pas Français. » Éric #Zemmour pic.twitter.com/rIsYFVfGdS
— Stéphane Ravier (@Stephane_Ravier) 18 avril 2019