Belle métaphore !

tu as raison : Obama dit bien "..un partenaire fort pour aider l’Amérique à se remettre de la récession"
Ce n’est donc plus à un pays que nous avons affaire mais à un marché sous tutelle bancaire étrangère.
Satan a mis les USA à genoux en les détruisant par l’argent, le dieu noir, le dieu dollar.

Ouais, je suis d’accord avec toi camarade. Pour suivre correctement ce qu’il dit, j’ai du mettre pause une fois, pour aller voir sur google la définition d’un terme ... puis pause 2 fois ... puis pause 3 fois, ... puis j’ai laché l’affaire car ça me passionne pas + que ça. Pourtant j’ai bien conscience que c’est sans doute essentiel de comprendre tout ça, et que tout ou presque se joue sur ce plan, mais manifestement ...

@toto

« qu’est ce que c’est que l’effondrement d’une monnaie ? » :

Plus vous imprimez (Q.E.) de la monnaie, virtuellement ou fiduciairement, plus celle-ci perd de sa valeur.
Jusqu’au moment ou les personnes, les Etats finissent par ne plus avoir confiance, et réclame l’équivalent physique : Or, Argent, Bronze, Diamant...

Une obligation, est l’équivalent d’une action, non pas sur une entreprise mais sur une dette.
Lorsque j’investis dans une action "entreprise", je suis "actionnaire" à hauteur de la somme que j’ai investis.
Cette action, évolue avec l’activité réelle et speculative de l’entreprise.
Lorsque j’investis dans une obligation bancaire, d’états... etc, par exemple, je prête mon investissement à l’état, la banque...etc en question, en échange, je reçois un papier, nommé Obligation, que j’ai participé à l’investissement.

« en quoi cela évite t il à une monnaie de s’effondrer ? »
Lorsqu’une monnaie perd de sa valeur, cela à plusieurs incidence dans l’activité économique : déflation puis inflation, vitesse de circulation ralentit, accélérée, ralentissement puis baisse de la consommation, baisse de l’activité des entreprises etc... C’est pourquoi par des moyens bien détournés, les « banquiers centraux » intervienent sur certains mécanisme, afin d’agir sur tel ou tel branche, sphère de l’économie. C’est le fameux Bonto.

« qu’est ce qu’une relance économique ? »

Une relance économique est une reprise de l’activité productive (Agricole, Industrielle... Le réel quoi.. !!), avec croissance (Production de richesse supérieur, à l’année précédente), donc création d’emploi, donc reprise de la consomation, donc reprise de l’activité des entreprises...etc

’trente ans’ américain ?

C’est la dette d’état fédérale, sur 30ans. Il est possible d’investir dessus. Une valeur phare, c’est une valeur en vue. L’or est une valeur phare actuellement. Le Iphone est un produit phare actuellement.

« "produire/émettre de la monnaie" comment fait on ? sous quelle forme ? est ce que ce n’est pas sensé faire de l’inflation ? »

Oui ça créé de l’inflation.(augmentation de la masse monétaire, ou quantité de papier en circulation) donc hasse des prix et augmentation de sa vitesse de circulation. On peut émettre de la monnaie en l’imprimant(très coûteux), ou en changeant les lignes informatiques. On peut aussi, prêter de l’argent qui n’existe pas.(Nos banques ne font que ça.) ....à suivre

Suite...

« "bon du trésor" comment ça marche ? »

Un bon du trésor, concerne une dette contractée par un état (l’état emprunte). Vous pouvez « participez au remboursement de cette dette », en échange de quoi, vous recevez un bon du trésor (un bout de papier) qui dit que l’état en question vous doit la somme que vous avez investit. En fonction de l’évolution des taux, cette somme est plus ou moins garantie et/ou rentable.

« "valeur nominale des bons de trente ans" c’est quoi la valeur nominale, pourquoi c’est grave si on est en dessous ? »

La valeur nominale est la valeur fixée à l’émission d’un produit. La valeur nominale d’un pain, c’est 1euro (en moyenne). Si vous revendez un produit, titre, action, dette...etc moins cher que vous ne l’avez achetez, vous êtes perdant. Pensez à la parabole des pantalons à une jambe : C’est fait pour achetez et revendre.

Avec internet et de la lecture, il est possible de trouver des réponses à ces infos, voyez les interventions d’Etienne Chourad, RDP de Pierre Jovanovic etc...

Idées lectures : L’argent, de John Kenneth Galbraith
Le Capitlal, Livre 1,2,3, voire 4 Karl Marx (Au moins le livre 1)

C’est déjà pas mal....

Cordialement

PS : Soyez curieux, prenez plus de temps pour lire et renseignez vous sur tout ce que je viens d’écrire, ne me croyez pas sur parole. Je peux me planter, si c’est le cas, je m’en excuse par avance.
Je salue tous les modérateurs pour leur courage.... Bravo à vous !!

L’effondrement d’une monnaie : c’est quand elle ne vaut plus rien. On a tellement imprimé de papier monnaie ...qu’on en fait de la tapisserie.

Une obligation : c’est un autre mot pour emprunt. Càd un Etat émet des obligations, donc un emprunt. Il emprunte.
Si les gens achètent des obligations d’Etat, ils prêtent à l’Etat, c’est qu’ils ont confiance dans l’Etat et sa monnaie.

Une relance : C’est augmenter les salaires, les investissements, baisser les impôts. Tout ceci pour "relancer" la consommation, donc l’emploi.
Il s’en suit une augmentation de la dette.

On peut relancer sans soucis si l’Etat ne paye pas de dette, càd si c’est l’Etat qui créé l’argent. Aujourd’hui, ce sont les Banques privées qui créent l’argent, depuis 1973.

Une valeur phare, c’est une valeur de référence. C’est comme la choucroute, qui est une valeur phare de la cuisine alsacienne.

La suite demain.

Loi de l’offre et de la demande/Loi du marché : plus quelque chose est demandé, plus sa valeur augmente. Évidemment la rareté d’une chose facilite l’augmentation de sa valeur, laquelle valeur dépend de l’utilité mais aussi de ce que signifie la possession de la chose aux autres agents sociaux. Voir à ce sujet la consommation ostentatoire et le fétichisme de la marchandise. Tout peut se négocier selon cette loi : tonne de blé, de viande, minerais, titres de créance, titres de propriété...

Effondrement d’une monnaie : une monnaie s’effondre quand elle est de moins en moins acceptée en échange de biens concrets. Les acteurs économiques ne lui font plus confiance. Par exemple le lundi tu achètes 100 g de pain avec 1 $, 1 franc suisse, ou une piécette d’argent, le lendemain le boulanger te demande 2 $ pour la même quantité de pain car il sait que le dollar est de moins en moins rare, donc qu’il vaut de moins en moins cher. Mais l’artisan est toujours prêt à t’échanger les 100 g de pain contre le franc suisse ou la piécette d’argent, car il a confiance en la stabilité de leur valeur.

Obligation : c’est un titre de créance. Celui qui émet une obligation s’engage à rembourser celle-ci au bout d’un certains délai avec des intérêts. On distingue les actions des obligations. Par l’achat d’une action, on devient propriétaire d’un morceau de l’entreprise, donc on touchera des dividendes sur les bénéfices. Et si la valeur de l’entreprise augmente, si ses perspectives de bénéfices sont bonnes, la valeur de l’action augmente. Si par contre elle boit le bouillon, la valeur de l’action plonge.

Une entreprise peut émettre aussi des obligations. Elle s’endette sur les marchés obligataires. On considère généralement que les obligations sont plus sûres que les actions, et moins juteuses. En effet, en cas de liquidation, les propriétaires — les actionnaires — de l’entreprise doivent rembourser les détenteurs d’obligations.

Les obligations d’État sont censément les plus sûres car on envisage difficilement la faillite d’un État. Mais attention... si on est remboursé sur 30 ans, il faut que la monnaie n’ait pas trop perdu de sa valeur ou que le taux d’intérêt soit élevé sinon on est marron. Quand le vent tourne, on tente de vendre ses obligations et sur le marché une obligation au départ de 100 $ peut se négocier à 95 $ parce qu’on s’en méfie.

Une coutume locale.

qu’elle essaie, pardon

La FED achète les bons que plus personne ne veut, avec du dollar imprimé pour maintenir artificiellement leurs cours.
Mais de fait le dollar prend la place des bons, et il devrait logiquement s’effondrer comme les bons.
Donc vendez vite vos dollars avant que plus personne n’en veuille.
C’est pour çà qu’en ce moment les chinois rachètent tout ce qu’il peuvent : Vignobles, terres agricoles, mines, entreprises avec des brevets, ...
Saddam et Kadhafi ont bien essayé de faire du commerce dans d’autres monnaies...
L’Iran a créé une bourse où le pétrole ne s’échange pas en dollar. C’est pourquoi, l’Iran est l’axe du mal (entre autres).

Bonjour ou bonsoir ... On s’en fiche !

A mon avis, la "confiance" envers le Dollar tient grâce à l’interdépendance des pays au dollars par la dette et par le pétrole :
 Par la dette : les Etats étrangers détiennent beaucoup de dettes américaines comme la Chine et le Japon (2500 Milliard de Dollars à eux deux) : ces États n’ont donc aucun intérêt que le Dollar s’effondre.

 Par le pétrole : Les pays producteurs de pétrole ont l’obligation d’échanger leur pétrole contre des Dollars (Pétrodollars) sinon risque d’intervention militaire (Voir Saddam Hussein, Kadafi, Hamadinejad...). Cela favorise la circulation du Dollar dans le monde et donc son monopole.

En résumé, Le monopole du Dollar tient (encore) grâce à la force militaire des US et par la dépendance de nombreux Etats du monde au Dollar. On peut donc dire que le mot "confiance" n’a plus de sens.

Bien sur qu’il y aura une fin à tout cela : "Gouvernance globale ou révolte des nations"

« Comment les USA font pour émettre autant d’argent papier (4 QE, quand même ! ) et pourtant parvenir encore à maintenir un niveau de confiance important de la valeur dollars sur les marchés ? »

Question loin d’être simple..
Avant tout, je tiens à préciser qu’aucun "expert" ne se trouve dans le secret des "tenant du manche", pour pouvoir anticiper, prévoir, prédire les actions et conséquences de leurs actions. Il n’y a que des tendances.

D’abord il faut savoir que les Q.E. sont surtout générés virtuellement. Imprimer et mettre en circulation 4 milliards de dollars par jours, c’est énorme en terme de coût et d’organisation.
Ensuite, il y a ce que toutes les grandes banques utilisent (et la FED aussi) : Le hors bilan.
Le hors bilan consiste à sortir certains éléments comptables du "bilan de la société (banque, industrie...etc)" afin de réajuster les résultats présentés aux différentes structures de régulation (Agences de notation, AMF(Autorité de marché), SEC (Securities and Exchange Commission)...etc C’est un des multiples moyens de maintenir la confiance. Ensuite, l’économie n’étant pas une science, la confiance des grandes structures (Bancaire, industrielle etc...) est surtout basée sur des prévisions, les fameuses "prévision de croissance". Toutes les grandes srtuctures actuelles, n’ont fait que se maintenir en annonçant des "prévisions de croissances" basées sur du vent et du hors bilan.
Aussi, lorsque vous savez que de toute manière en cas de problème, c’est l’état (via la FED)qui paye en cas de faillite, vous n’avez « aucun problème de confiance » (j’insiste sur les guillemets). Les problèmes de confiance sont surtout arrivés quand Ben Bernanke annoncait qu’il allait réduire les Q.E.

« S’il existe une façon d’imprimer de la monnaie sans limite et sans conséquence sur les marchés, alors y aura t-il possiblement une fin et une réelle chute de ce système déjà totalement virtuel ? »

Il n’existe pas de façon d’imprimer de la monnaie sans conséquences.
Il y a actuellement d’énormes conséquences bien réelles, mais imperceptible d’abord par ce qu’elles ne nous touche pas encore complètement, et aussi parce qu’il y a peu d’informations à leurs sujet.

50 millions d’américains au Food Stamp. (Sur 315-320 millions d’habitants)
Des milliers de familles SDF.
Des villes entières mortes. Des millions de chômeurs.
C’est déjà pas mal en terme de conséquences...
La question du "Dollars" est aussi liée à la crise énergétique.
Cordialement

Petite précision par rapport au dernier paragraphe.

Le Q.E. n’a pas empêché d’entraîner 50 millions d’américains au Food Stamp, des milliers de familles de se retrouver SDF, et des villes entières de s’effondrer, ainsi que de créer des millions de chômeurs. Ni même empêché la perte de valeur du dollars, et l’inflation grandissante. Donc les conséquences existent.

Merci Hamza, tes messages méritent qu’on vienne sur E&R. Hamza ca veut dire la chance je crois bien , ... c’est un film aussi (khamsa), et la cinquieme lettre de l’alphabet hebraique, il me semble. On peut être un peu cultivé sans etre sioniste.

@jonnyrabit

Merci,

Il y a effectivement un film mais qui s’appelle « Le messager », dans lequel un personnage très important s’appelle Hamza, et se trouve être l’oncle du prophète Mohamed. Le film que vous citez n’a rien à voir avec mon prénom. Et khamsa (qui n’a rien à voir avec Hamza), c’est le chiffre 5 en arabe, le "Kh" se prononçant comme le R guttural.