Mercredi 29 juillet 2009, le conseil des ministres examinait le projet de loi concernant le changement de statut de la Poste, avant un " débat " au Parlement à la rentrée.
Le 1er janvier 2010, la Poste abandonnera son statut d’établissement public pour celui de société anonyme à capitaux publics. Ce changement de statut doit s’accompagner d’une augmentation de capital à hauteur de 2,7 milliards d’euros, souscrite par l’Etat et la Caisse des dépôts, afin que la Poste se modernise à l’approche de l’échéance de la libéralisation totale du courrier.
Egalité et Réconciliation s’oppose au changement de statut de la Poste, et plus largement à la politique de privatisation des services publiques, voulue par la commission européenne.
Egalité et Réconciliation dénonce la soumission habituelle du gouvernement français au diktat libéral de Bruxelles qui a déjà obtenu l’" ouverture du capital " d’EDF, GDF, Air France ou France télécom.
Egalité et Réconciliation souligne aussi la passivité des syndicats qui ont déjà pris acte de la décision d’offrir la Poste au privé, en se contentant d’une symbolique et inutile " journée nationale d’action unitaire " en septembre.
De même, on ne peut que rire des gesticulations du " comité national contre la privatisation de la Poste " (regroupant syndicats, associations et partis dont les très eurobéats PS et Verts et l’idiot utile NPA) qui a prévu d’organiser le 3 octobre un référendum à bulletins secrets dans des mairies et devant les bureaux de poste…Initiative inutile puisqu’il s’agit d’une consultation n’ayant aucun fondement légal.
Egalité et Réconciliation demande :
Le retrait du projet de loi sur le changement de statut de la Poste Le maintien d’un service universel du courrier L’arrêt des suppressions de postes et de fermetures de bureaux
Non à la privatisation des services publics ! Non au diktat de l’Union Européenne !
E&R