Le ferry Estonia, fleuron et fierté nationale de l’Estonie, sombre dans la nuit du 27 au 28 septembre 1994 dans la mer Baltique, entraînant vers le fond, dans l’eau glaciale, 852 passagers.
Aujourd’hui encore, les proches des victimes (il y aura 138 rescapés) ne croient pas à un accident. Les autorités avaient-elles quelque chose à cacher ? Entre hypothèses et contre-hypothèses, les preuves de l’accident avancées par les autorités ne sont pas toujours convaincantes.
On a vraiment l’impression que le dossier de l’Estonia ressemble à celui des Américains sur la Lune. Le « dialogue » entre les complotistes et les anticomplotistes, ou entre les partisans de la version accident et ceux de la version explosion, est sans fin. Peut-être est-ce le seul moyen – contradictoire – d’accéder à une vérité.
Quand un trou dans la coque a été découvert, ressemblant à l’impact d’une bombe, on a rétorqué qu’il s’agissait « d’un choc thermique qui a affecté la résistance de l’acier, l’acier s’est déformé sous la pression de l’eau ».
Prenant de la hauteur, un avocat parisien des familles des victimes précise :
« Quand vous n’avez pas de réponse précise censée mettre un terme à un naufrage, forcément tout le monde vient expliquer le naufrage selon lui, comment ça s’est passé. Il est évident que c’est plus fascinant et c’est plus vendeur de dire que le bateau a été torpillé plutôt que de dire qu’il a coulé parce qu’il était en mauvais état. Je pense que le comportement des États postérieurement au naufrage est certainement à l’origine de l’ensemble de ces spéculations. »
Une réponse précise pouvant mettre un terme à une affaire, cela nous rappelle une affaire qui touche le pouvoir français et qui s’étale à l’international. Cela nous rappelle aussi l’énorme explosion de l’usine AZF à Toulouse juste après le 11 septembre 2001, en France. Même doute, même chape de plomb.
Plus près de nous, en 2020, la terrible explosion du port de Beyrouth est selon les uns le même accident industriel, à base de nitrate d’ammonium mal conservé… D’autres avancent une opération israélienne pour détruire les caches d’armes du Hezbollah, qui contrôlait justement ce port.
Dans toutes ces affaires, il est certain que tout n’est pas terrorisme, mais tout n’est pas accident non plus. Avec près de 25 ans de recul, pour ce qui concerne le 11-Septembre, il n’y a plus guère de doute sur l’origine de l’impossible écroulement des tours jumelles sous l’impact de deux avions, fussent-ils gros. Les témoignages non concordants n’ont pas été pris en compte par l’enquête officielle, qui sent la dissimulation, à l’instar du rapport de la commission Warren (JFK).
On retrouve là encore, chez nous, une correspondance avec les grands attentats de 2015, et une commission d’enquête qui se borne à faire du minute par minute – ce qui n’explique rien sur les commanditaires – et à évacuer des témoignages non concordants. Il y a donc une arborescence plus complexe que le très binaire « accident ou terrorisme » : il y a le terrorisme visible et le terrorisme profond. Comme les pouvoirs du même nom.
Explosions ou pas explosions ?
Le témoignage de ce survivant du 11-septembre a été banni des réseaux sociaux pendant des années.
Lorsque vous entendrez ce qu'il a à dire à ce sujet, vous comprendrez pourquoi. pic.twitter.com/ddCqoVHgoc
— Benoit Martin (@benoitm_mtl) May 10, 2025
9/11 - mainstream media news helicopter witnessing explosion then getting called in pic.twitter.com/U8qicvjgg4
— ADAM (@AdameMedia) November 4, 2024
9/11 firefighters talking about b0mbs going off in the buildings
pic.twitter.com/CeIIL6Ib0R— Mahatma Gandhi (Parody) (@GandhiAOC) September 11, 2024
Other witnesses.
Firefighters rescued : "there were bombs..."
Brave guys. pic.twitter.com/n9R8QQ51Fk— FACTORY1821 - Art Printing Quality Artist (@factory1821) September 11, 2024