Certains feraient mieux de se taire. La porte-parole du gouvernement français Najat Belkacem en fait partie.
Après la décision de la Cour de cassation, la plus haute juridiction de l’ordre judiciaire français, de donner raison à une employée musulmane d’une crèche associative dans un quartier populaire de Chanteloup-les-Vignes qui avait été licenciée car elle refusait d’ôter son voile islamique dans l’établissement, c’est la colère dans le camp laïque en France.
Normal, pourrait-on dire. En France, État laïque par excellence, la séparation de l’Église et de l’État s’est faite en 1905, et ceux qui ne sont pas contents par cet état de fait n’ont qu’à changer de loi. L’Assemblée nationale, le parlement français, est là pour légiférer si le « peuple laïque » le demande ainsi, et les musulmans n’ont pas à lui chercher des poux dans les cheveux.