Le commissaire priseur Olivier Collin du Bocage avait attendu plus d’un mois avant de se décider à mettre cet uniforme dans sa vente d’affiches historiques et politiques du 9 avril, à Drouot.
Il ne s’attendait pas à une telle polémique. Depuis l’annonce dans les médias, ce vendredi 5 avril, du retrait de la vente aux enchères à Drouot d’un uniforme de déporté dans un camp de concentration nazi, les réactions se multiplient.
Rien que sur le site du Figaro, les réactions des internautes sont particulièrement virulentes. Et cela devrait se poursuivre avec les explications sur les coulisses de ce scandale par le commissaire priseur, Olivier Collin du Bocage, qui a répondu à nos questions.
« J’ai attendu plus d’un mois avant de glisser cette tenue de prisonnier politique dans ma prochaine vente d’affiches historiques et politiques, explique le commissaire priseur Olivier Collin du Bocage. L’uniforme est resté dans mon bureau tout ce temps là comme un objet de conscience ». Ce sont les neveux et le frère du déporté, aujourd’hui décédé, qui ont décidé de vendre l’uniforme oublié depuis 70 ans dans le placard familial.
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