« Une vidéo filmée discrètement par un journaliste de France 3 de passage avait révélé que des dizaines de photos de politiques, essentiellement de droite, magistrats ou journalistes, y étaient accrochées sur un "Mur des cons". » (Source : Le Figaro)
Pour ceux qui n’ont pas suivi l’affaire du « mur des cons », il s’agit d’un mur de bureau jonché de photos de plaignants ou de personnalités qui faisaient l’objet de moqueries de la part du Syndicat de la magistrature, très marqué à gauche, et présidé à l’époque (2013) par l’affreuse Françoise Martres. Pourquoi affreuse ?
Affreux est employé ici avec une connotation morale et non physique. Parmi les victimes du mépris du SM et de Martres, on trouvait majoritairement des personnalités de droite, qu’elle soit classique ou nationale. Au milieu de la bande à Sarkozy (Hortefeux, Woerth, Balkany) étaient épinglés des Ménard, Soral, Zemmour, plus un homme, Philippe Schmitt, général et père d’Anne-Lorraine, une jeune femme catholique qui avait été violée et assassinée dans un RER le 25 novembre 2007.
Que l’affreuse Martres se moque ou injurie des personnalités de droite ou prétendument d’extrême droite est une chose, mais qu’elle ose salir la mémoire d’une jeune fille qui a lutté pour son honneur et sa vie est une autre chose, et bien plus grave. Comment peut-on, alors qu’on représente la Justice, tomber aussi bas dans l’abjection, le mépris des victimes ?
C’est hélas le résumé de toute la philosophie de cette engeance qui a travaillé contre la France pendant un demi-siècle, le SM ayant été fondé dans la foulée de Mai 68 pour lutter contre la justice de droite de De Gaulle, un autre général. Condamner le nationalisme au nom de l’antiracisme, selon les principes trotskistes, c’est ce que prônait et prône toujours ce syndicat partisan. On a vu le résultat : plus aucun Français lucide ne croit en cette justice.
L’affreuse Martres a été reconnue coupable d’injure mais seulement à l’encontre du père d’Anne-Lorraine, les autres vilains ayant vu leurs plaintes déboutées pour des motifs techniques qui rendent la justice incompréhensible au peuple. L’affreuse Martres a bien commis une injure publique, mais pour des raisons de pure forme, elle a été relaxée en ce qui concerne les poursuites des politiques. Plainte « incomplète » pour Ménard et le RN.
Les élus, eux, ont aussi été déboutés parce que « le tribunal n’a pu déterminer si l’injure était dirigée contre eux en raison de leurs fonctions ou si elle visait leurs personnes privées ». Pour finir, « les tardives constitutions de partie civile de Nadine Morano, Dieudonné, Philippe de Villiers et Nicolas Dupont-Aignan ont été déclarées irrecevables » (Le Figaro).
L’affreuse Martres devra payer 500 euros d’amende avec sursis (merci la juge !), 5 000 euros de dommages et intérêts et 10 000 au titre de frais de justice au bénéfice du père d’Anne-Lorraine. Mais aucun argent ne rachètera l’ignominie.
On savait que la Justice était pauvre, volontairement appauvrie par des élites politico-économiques qui ne veulent pas qu’on fouille dans leurs petites affaires de corruption, on sait maintenant que cette Justice, et à son plus haut niveau, était pourrie de l’intérieur. Et on ne parle pas des réseaux francs-maçons qui la tiennent ! Si vous voyez un autre qualificatif que « pourri », merci de nous en faire part, on effectuera le remplacement.
Et maintenant la réaction de Katia Dubreuil, la nouvelle présidente de ce syndicat partial, et donc in-juste par définition :
« Ce jugement nous paraît très contestable, y compris au regard de la jurisprudence. En 2012, Brice Hortefeux avait été relaxé en cassation du délit d’injures publiques pour ses propos sur les Arabes, au motif justement qu’on ne pouvait pas considérer qu’ils étaient publics, malgré la présence de journalistes. Là, le tribunal a estimé exactement le contraire… »
En période d’agitation politique, on ne peut pas exclure que la partie lucide et sensible du peuple de France qu’on appelle Gilets jaunes aurait peut-être vu d’un très mauvais œil, celui que les tirs de la police de Castaner lui ont laissé, la relaxe totale de l’affreuse Martres...