Alain Soral, qui figurait sur le Mur des cons, ne se constituera pas partie civile au procès du Syndicat de la magistrature.
Il y a cinq ans, en 2013, on découvrait que les locaux du Syndicat de la Magistrature abritaient « un mur des cons ».
Le procès du Syndicat de la magistrature, pris en la personne de son Président Françoise Martres, se déroule donc devant le tribunal de grande instance de Paris (Palais de Clichy), 17ème chambre correctionnelle, du mardi 4 au vendredi 7 décembre 2018, chaque jour à 13h30.
Alain Soral pourrait se constituer partie civile (il le peut jusqu’aux réquisitions du Parquet). Mais il estime qu’être traité de c.o.n., il n’y a pas de quoi en faire un plat. C’est l’esprit gaulois, la tradition polémiste française, qu’il y a même lieu de respecter et de cultiver !
Alain Soral dénonce plutôt la judiciarisation des conflits politiques, la pénalisation de l’expression et la surcharge des tribunaux pour de telles broutilles (4 jours de procès !), alors qu’en comparution immédiate on vous envoie en prison en 20 minutes, alors que les escrocs et les pédophiles courent toujours !
Alain Soral aimerait plutôt bénéficier du même état d’esprit quand, pour moins que ça [1], sont suspendus au-dessus de sa tête : près de 3 ans de prison ferme et qu’à Bobigny, un Procureur vient de lui promettre 1 an d’emprisonnement supplémentaire et 15.000,00 € d’amende pour avoir sous-entendu que la magistrate Aglaë Fradois était une s.a.l.o.p.e ; ce qui n’est pas prouvé !
Vive la liberté d’expression !