Le mécène – on n’a pas trouvé d’autre métier à part « héritier » – Pierre Bergé est mort ce vendredi 8 septembre 2017 à l’âge de 86 ans.
Certains vont le regretter, d’autres pas. Parmi les premiers, les médias déficitaires qu’il a soutenus financièrement (avec la fortune d’Yves Saint Laurent), les associations ultracommunautaires qu’il a portées à bout de bras, et de l’autre les objets de sa vindicte et de sa haine. C’est-à-dire tout ce qui ne pensait pas comme lui. Les prétendus racistes, antisémites, homophobes... Un fourre-tout pratique pour un personnage très controversé, dont les secrets sortiront bientôt, comme toujours en France. Dans un pays où les médias sont économiquement faibles, il ne faut pas s’attendre à du courage éditorial.
Ce courage vient surtout des entrailles de l’Internet politique, et de la libre circulation des idées sur les réseaux sociaux, qui savent très bien ce qu’était, au fond, Pierre Bergé. Mais l’heure n’est pas à la vengeance ni au procès posthume. La France perd un grand mécène, Le Monde un de ses trois actionnaires, qui ne se gênait pas pour engueuler les journalistes qui ne faisaient pas des marronniers sur la souffrance des homos, la fantastique avancée de la GPA, ou l’apprentissage de la sexualité à tous les âges.
Alain Soral et E&R ont subi les foudres de ce milliardaire qui n’avait que le mot de « tolérance » à la bouche, mais qui ne la pratiquait jamais. C’est lui qui a fait interdire – une première en France – le livre d’entretiens entre Soral et Naulleau pour une pique sur la paternité des vieux homosexuels. Une réalité sociologique, dont on peut constater les dégâts civilisationnels. La femme pauvre du tiers-monde loue son ventre aux homosexuels nantis de l’occident. Après, tout est possible. De la consommation d’enfant – dans tous les sens du terme – au trafic d’organes décomplexé.
À ce propos, Le Monde, juste avant la nécro du président de son conseil de surveillance, venait de sortir un article avec un exploit éditorial : parler sur 7 pages des « migrants cibles du trafic d’organes » sans évoquer une seconde une source importante de tout ce business horrible, à savoir Israël, où confluent beaucoup de filières qui pompent les reins de pauvres Asiatiques ou de migrants sans ressources.
Organes, enfants, aujourd’hui tout s’achète, se vend, se revend et se jette.
Pierre Bergé parti, sa « morale » demeure virulente.
En espérant que ses enfants ou descendants ne prendront pas trop mal cette nécro...
Quelques réactions politiques
Pierre Bergé, un érudit d'exception, un curieux universel,un combattant inlassable pour les plus belles causes du monde ,un ami élégant
— Jacques Attali (@jattali) 8 septembre 2017
Pierre Bergé nous a quittés. Ses luttes ont contribué au patrimoine moral de l'insoumission. https://t.co/W66c4LtrPH pic.twitter.com/tJDZZV515E
— Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon) 8 septembre 2017
"Yes, le keum est dead" #PierreBergé CC @SibNdiaye pic.twitter.com/GIKOBUwdcX
— Elise Blaise (@BlaiseElise) 8 septembre 2017
Emmanuel Macron : "C’est toute une partie de notre mémoire littéraire et artistique qui disparaît avec Pierre Bergé" https://t.co/FfueQPtPMI
— L'Obs Live (@lobs_live) 8 septembre 2017
Paix à son âme dans les bras de la Mère de Dieu. De l'"immonde Barjot", comme il aimait à m'appeler.
— Virginie Tellenne ن (@FrigideBarjot) 8 septembre 2017
Il fut du côté des artistes, des opprimés, des minoritaires. En Pierre Bergé disparaît un passeur, un militant ; une mémoire du siècle.
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) 8 septembre 2017
C'est Taubira qui lui écrit ses tweets ? Delirium tremens... https://t.co/pc2EwymNhy
— Pont d'Arcole ن(@PtdArcole) 8 septembre 2017