Attention ! Le titre de La Dépêche n’est pas ce que vous croyez. On pensait que Moretti allait serrer les boulons dans la Justice française, il n’en est rien : il veut faire appel aux qualités intégrantes de l’armée pour en finir avec la délinquance des mineurs...
Quand on pense qu’il y a 23 ans, le président Chirac a décidé de professionnaliser les armées et de suspendre le service national, c’est-à-dire de couper l’armée du peuple, et qu’aujourd’hui, beaucoup rêvent de (re)faire de l’armée une machine à fabriquer des petits Français...
Invité jeudi matin [8 octobre 2020] sur le plateau de BFMTV, Éric Dupond-Moretti qui était interrogé par Jean-Jacques Bourdin sur le sujet des mineurs et jeunes majeurs délinquants, a évoqué une solution militaire pour répondre à cette problématique.
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« J’ai vu il y a deux jours Florence Parly », a déclaré le garde des Sceaux sur BFMTV, en précisant souhaiter un partenariat justice-armée pour certains mineurs et jeunes majeurs ». « Je ne peux pas me résoudre à ce que certains jeunes Français sifflent la Marseillaise et crachent sur notre drapeau, mais je dis également que lorsqu’on regarde un gamin, issu de l’immigration en particulier, comme un Français, il devient Français », a expliqué l’ex-ténor du barreau.
Mais comment mettre en œuvre l’encadrement militaire imaginé par Éric Dupond-Moretti ?
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Si le projet évoqué par Éric Dupond-Moretti se concrétise, l’armée pourrait alors constituer une alternative aux centres éducatifs fermés (CEF) créés en 2002 par la loi Perben. Ces structures s’adressent aux mineurs déjà bien installés dans la délinquance et âgés de 13 à 18 ans.
Il s’agit de petits internats fermés, avec une capacité de 8 à 10 places, où sont proposées des activités d’enseignement et de formation professionnelle. Les jeunes délinquants sont placés en CEF pendant une durée de six mois renouvelable une fois.
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