Dans un texte publié le 2 décembre par Inside the Vatican et repris par LifeSiteNews […], Mgr Caro Maria Viganò livre ses réflexions sur la marche forcée vers la “Grande réinitialisation” (ou Great Reset) voulue par le Forum économique mondial de Davos et soutenue par bien des grands de ce monde, y compris l’ONU et l’Union européenne.
Certaines affirmations de ce texte ne me paraissent pas correspondre à la réalité : ainsi, le génome du virus SARS-COV-2 a bien été décodé – l’IHU du Pr Raoult à Marseille a même constaté d’importantes mutations du virus et le Pr Luc Montagnier y a identifié des séquences du virus HIV – et il ne semble pas que le test PCR identifie des coronavirus « génériques » mais des séquences précises (deux ou trois selon les tests) du virus qui peut provoquer le COVID-19. C’est d’ailleurs sur ce décodage que s’appuient les thérapies géniques (frauduleusement qualifiés de « vaccins ») Moderna et Pfizer…
Mais cela est secondaire. Il me semble important de prendre connaissance de ce nouvel écrit de Mgr Viganò dans ses aspects politiques, puisqu’il met en évidence les prétentions et les actes concertés des mondialistes en se référant aux faits, et à la convergence étonnante des mesures prises dans de nombreux pays contre les libertés et le culte de Dieu. Aussi qualifie-t-il leurs responsables de « vendus à Satan ».
Surtout, il s’achève sur l’espérance : la victoire du Christ est déjà acquise.
Je vous en propose ici ma traduction de travail.
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« De ton sanctuaire, ô Dieu, tu es redoutable ! Le Dieu d’Israël donne à son peuple force et puissance » (Psaume 68, 35).
Le 19 novembre 2020, le fondateur du Forum économique mondial, Klaus Schwab, a déclaré que « le Covid fournit l’occasion d’une réinitialisation mondiale ». En réalité, Schwab répète ce que Jacques Attali a affirmé le 3 mai 2009 dans l’hebdomadaire français L’Express :
« L’Histoire nous apprend que l’humanité n’évolue significativement que lorsqu’elle a vraiment peur : elle met alors d’abord en place des mécanismes de défense ; parfois intolérables (des boucs émissaires et des totalitarismes) ; parfois futiles (de la distraction) ; parfois efficaces (des thérapeutiques, écartant si nécessaire tous les principes moraux antérieurs). Puis, une fois la crise passée, elle transforme ces mécanismes pour les rendre compatibles avec la liberté individuelle et les inscrire dans une politique de santé démocratique. »
Il s’agissait à cette époque-là de la grippe porcine qui, selon les médias, aurait dû faire des millions de victimes et pour laquelle les États ont acheté à BigPharma des millions de doses de vaccins jamais utilisées, parce qu’elles s’étaient révélées inutiles. Inutiles pour tout le monde, sauf pour ceux qui les ont vendus avec d’énormes profits.
On pourrait se demander comment un virus de la grippe qui, selon des données récentes de l’OMS, a un taux de mortalité (0,13 %) légèrement supérieur à celui d’un syndrome normal de grippe saisonnière (0,10 %) a pu conduire à la déclaration de la pandémie et à une série de contre-mesures pratiquement identiques dans la quasi-totalité des États européens et américains. On pourrait également se demander pourquoi les traitements pour le Covid-19 sont généralement discrédités, minimisés ou interdits, tandis que le vaccin est considéré comme la solution la plus efficace ; il s’agirait aussi de comprendre comment il est possible de fabriquer un vaccin, puisque – selon les déclarations des Centers for Disease Control and Prevention (CDC) américains – le virus n’a pas encore été isolé : quel antigène est utilisé, si le SRAS-CoV-2 ne peut être isolé et répliqué ? Et quelle fiabilité peuvent avoir les tests PCR, puisqu’ils ne sont calibrés que sur le coronavirus générique ? Et si le 19 octobre, l’hôpital Spallanzani de Rome a annoncé avoir commencé des essais sur un test qui distingue la grippe ordinaire du Covid-19, peut-on savoir à quoi correspondent aujourd’hui, les résultats positifs des patients qui sont testés ? C’est peut-être la raison pour laquelle certains membres du conseil d’administration de Moderna et de Pfizer ont vendu une partie de leurs actions.
Revenons donc aux questions que beaucoup se sont posées il y a des mois, et à la dénonciation que j’ai présentée dans mes deux lettres ouvertes au Président Trump : un plan mondial se fait jour aujourd’hui dans sa déconcertante réalité. Ses artifices ayant créé une peur sociale injustifiée à propos d’une prétendue pandémie, dont nous voyons aujourd’hui qu’elle n’est pas plus grave qu’un syndrome grippal normal comme le confirment les données officielles du monde entier, elle est instrumentalisée pour créer une crise sociale et économique mondiale colossale, et pour légitimer la réduction drastique des droits fondamentaux de la population. C’est cela que ses auteurs eux-mêmes désignent comme le Great Reset, la réinitialisation globale de l’économie, de la société, des masses.
Dans ce projet, le Covid joue un rôle fondamental, en tant qu’alibi qui justifie – au pied du totem d’une science qui s’est prostituée pour servir les intérêts d’une certaine élite après avoir abdiqué sa mission de sauver des vies humaines – la privation de liberté, l’ingérence des gouvernements dans la vie privée des citoyens, l’établissement d’un pseudo régime de santé dans lequel, contre toute évidence scientifique objective, le nombre de convives, la distance entre les personnes, la possibilité d’acheter, de vendre, de respirer et même de prier sont décidés au sommet. Dans le silence assourdissant de la Hiérarchie, telle personne a imposé la fermeture des églises ou la limitation des célébrations religieuses, considérant la Maison de Dieu comme un cinéma ou un musée, mais en déclarant en même temps les cliniques d’avortement sont des « services essentiels ». Ce sont les paradoxes d’un pouvoir dévoyé, dirigé par des gens corrompus dans leur âme et vendus à Satan, qui, après avoir répété de façon obsessionnelle le mantra de la démocratie et du pouvoir qui appartient au peuple, est maintenant contraint d’imposer la dictature au peuple lui-même, au nom de la réalisation d’objectifs visant à protéger les intérêts politiques et financiers de l’élite. Les riches s’enrichissent de plus en plus, tandis que les classes moyennes qui constituent le tissu social et l’âme même des nations sont écrasées.
La Révolution française a anéanti l’aristocratie occidentale ; la Révolution industrielle a anéanti les paysans et répandu la prolétarisation qui a conduit au malheur du socialisme et du communisme ; la Révolution de 1968 a démoli la famille et l’école. Ce Great Reset voulu par l’élite mondialiste, constitue l’ultime révolution qui permettra de créer une masse informe et anonyme d’esclaves connectés au réseau, confinés chez eux, menacés par une série interminable de pandémies conçues par ceux-là mêmes qui tiennent prêt le vaccin miraculeux. En ce moment, justement, dans la synchronisation d’un plan orchestré en détail sous une seule direction, on entend de plusieurs côtés théoriser l’imposition du vaccin, dont nous ne connaissons pourtant ni l’efficacité réelle ni les conséquences qu’il pourrait avoir. Cette obligation devrait également être accompagnée d’un passeport sanitaire, afin que ceux qui en sont munis puissent se déplacer sans restrictions, tandis que ceux qui le refusent se verraient interdire d’utiliser les moyens de transports, ou se rendre dans les restaurants et les lieux publics, les écoles et les bureaux. Que cela représente une violation intolérable des libertés individuelles ne semble pas être un problème : ceux qui fixent ces lois n’hésitent pas à priver les parlements de leur pouvoir afin d’imposer leurs règles tyranniques, sachant que leur pouvoir subsistera tant qu’ils obéissent au programme de la Grande Réinitialisation, œuvre des institutions internationales telles l’Union européenne et l’ONU.
Face à un déploiement de forces aussi massif et bien coordonné, nous sommes étonnés, déconcertés par l’effronterie de ceux qui nous disent, en substance, que nous devons accepter en silence la dictature d’un groupement de pouvoir sans visage, parce ce qu’il en a décidé ainsi. Nous sommes déconcertés par l’asservissement de la Gauche mondiale – et des Démocrates aux États-Unis – à ce programme qui ne se heurte à aucune limite, à aucun frein quant à sa propre exécution ; au point d’organiser un coup d’État électoral d’une ampleur et d’une gravité telles qu’il nous laisse horrifiés. À la fraude manuelle bulletins des doubles votes, aux votes de personnes décédées, à ces cas de citoyens découvrant qu’ils ont voté mille fois et d’employés qui falsifient les résultats en masquant les fenêtres des bureaux de vote avec des panneaux en carton, s’ajoute l’utilisation d’un appareil de comptage des votes dont on constate aujourd’hui qu’il peut permettre l’utilisation frauduleuse, mais qui a même été conçu au niveau de la programmation du logiciel pour permettre le déplacement des votes d’un candidat à l’autre, sur la base d’un algorithme complexe.
Nous découvrons que les personnes qui sont derrière cette fraude macroscopique sont toujours les mêmes, toujours issues du même parti politique, toujours asservies à la même idéologie. Des gens corrompus dans leur intelligence et leur volonté, parce qu’ils se sont faits esclaves d’un tyran sans pitié, après avoir refusé d’obéir à un Seigneur bon, juste et miséricordieux. Ainsi, tout comme ils ont accepté l’esclavage du péché et la rébellion contre Dieu, ils voudraient aujourd’hui entraîner toute l’humanité dans un abîme de mort et de désespoir : c’est la misérable vengeance de Satan qui, incapable de vaincre Celui qui l’a chassé aux enfers, tente d’entraîner avec lui le plus grand nombre d’âmes possible, pour tenter de faire échouer l’œuvre de Rédemption.
Nous qui croyons en Jésus-Christ notre unique Seigneur, n’avons aucune raison d’avoir peur, même contre toute raison humaine : nous savons que, par notre renaissance dans le Baptême, nous ne sommes plus des esclaves, mais enfants de Dieu, et qu’en conservant, avec la grâce, l’amitié de notre Seigneur, nous pouvons avoir confiance en Lui, en son aide providentielle, en sa puissante protection. C’est, en définitive, la vraie liberté : la liberté des enfants de Dieu, qui obéissent à sa Loi non par peur mais par amour, non par contrainte mais parce qu’en adhérant à la volonté divine ils trouveront leur parfait accomplissement et leur pleine réalisation. Car toute âme est créée pour la plus grande gloire de Dieu, pour la félicité éternelle en récompense de la fidélité au Sauveur.
Que nos cœurs ne se troublent pas ! Les manœuvres de ceux qui travaillent dans l’obscurité sont en train d’être mises au jour, elles se montrent dans toute leur horreur et révèlent leur matrice perverse et infernale. Mensonges, tromperies, violences, mort : telle est la réalité crue du mal devant laquelle les gens de bonne volonté ne peuvent qu’être horrifiés. Si Notre Seigneur daigne écouter les prières de ses enfants, ce château de mensonges et de fraude s’effondrera misérablement, et ses créateurs devront retourner se cacher pour échapper aux rigueurs de la justice et à l’exécration du peuple.
Nous vivons des heures décisives : continuons à prier, à réciter le Saint Rosaire, à nous nourrir de la Très Sainte Eucharistie, à faire pénitence. La voix du chœur qui se lève devant le trône de la divine Majesté ne restera pas sans réponse. Ne nous décourageons pas, car c’est au moment de l’épreuve que le Seigneur nous donne l’occasion de montrer notre confiance en Lui et de voir la grandeur de Sa miséricorde.
« Tout ce que vous demanderez au Père en mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils » (Jn 14, 13). Notre Seigneur nous a dit clairement : tout. Demandons donc au Père, au nom du Fils, notre Seigneur et Rédempteur, par l’intercession de sa très sainte Mère, notre puissante médiatrice, de montrer sa gloire, d’accorder l’exaltation de la Sainte Église, la paix et la prospérité aux peuples chrétiens, la conversion des pécheurs, la défaite de ses ennemis.
« Que Dieu se lève, et que ses ennemis soient dispersés, et que ceux qui le haïssent fuient devant sa face ! » (Ps 68, 1).