Angela Merkel a accepté dimanche pour la première fois un objectif de plafonnement annuel du nombre de réfugiés acceptés en Allemagne.
Changement de cap, Angela Merkel lâche du lest à sa famille politique. La chancelière vient de tendre la mains aux conservateurs en acceptant un durcissement de la politique migratoire de son pays. Un projet de compromis conclu lors d’une réunion de crise à Berlin entre l’Union chrétienne-démocrate (CDU) que préside la chancelière et son allié bavarois CSU, prélude à des négociations avec d’autres formations pour trouver une coalition gouvernementale, parle d’un objectif à l’avenir de 200 000 réfugiés par an.
« Nous voulons parvenir à ce que le nombre de personnes accueillies pour raison humanitaire ne dépasse pas 200 000 par an », souligne le texte accepté par les deux formations. Elles espèrent ainsi résoudre un conflit qui les opposent depuis deux ans.
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Dans cet accord, il est aussi question à l’avenir de regrouper les nouveaux demandeurs d’asile dans quelques centres bien localisés le temps que leurs dossiers soient traités, alors qu’ils sont aujourd’hui répartis dans des foyers dans tout le pays.