Laissons à Sputnik la responsabilité de cette phrase, qui reprend le narratif bidon du gouvernement sur le variant « delta » (un petit rhume d’été) :
« Les ventes sont censées croître encore, car Pfizer-BioNTech préconise une troisième dose de son vaccin pour le rendre plus efficace, au moment où le très contagieux variant Delta provoque des flambées épidémiques en Asie et en Afrique et fait remonter le nombre de cas en Europe et aux États-Unis. »
Sinon, RAS sur le contenu.
Ah, si tous ces milliards dépensés – sans notre consentement – par l’UE et la France pour acheter des vaccins inutiles et dangereux à des multinationales douteuses avaient été donnés à l’hôpital public, on n’en serait pas là. Les gens seraient en bonne santé, et l’hôpital aussi. Aujourd’hui, on a le contraire.
Alors que les recettes mondiales générées par le vaccin de Pfizer ne cessent de grimper, cette société a décidé d’augmenter ses prix dans ses derniers contrats d’approvisionnement avec l’Union européenne, a rapporté ce dimanche 1er août le Financial Times. Le prix du Moderna recule par rapport au précédent, mais reste supérieur au prix initial.
Alors que l’Europe fait face à des ruptures d’approvisionnement en vaccin, les nouveaux contrats passés entre l’UE et Pfizer stipulent qu’une dose coûte 19,50 euros (23,15 dollars) contre 15,50 euros auparavant, avance le Financial Times ce dimanche en citant des sources ayant connaissance desdits contrats et qui confirment des informations obtenues dès le mois d’avril.
Le prix d’une dose de Moderna est désormais de 25,50 dollars (21,48 euros) ce qui est supérieur aux 19 euros du premier contrat, mais inférieur aux 28,50 dollars précédents, car la commande a augmenté, indique le journal en se référant à une source proche du dossier.
Selon le Financial Times, Pfizer, qui partage les bénéfices avec son partenaire allemand BioNTech, prévoit d’augmenter les prix une fois la pandémie terminée.
La Commission européenne a déclaré le 27 juillet que l’UE était en bonne voie pour atteindre son objectif de vacciner pleinement au moins 70 % de sa population adulte d’ici la fin de l’été.
Une augmentation connue dès le mois d’avril
« Au départ, le vaccin de Pfizer coûtait 12 euros la dose, puis le prix a augmenté à 15,50 euros. Aujourd’hui, des contrats sont signés pour 900 millions de vaccins à hauteur de 19,50 euros la dose », déplorait Boyko Borissov, le Premier ministre bulgare, dès la mi-avril auprès d’Euractiv.
Il s’agit d’une augmentation d’un peu plus de 62 %.
Début mai, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, avait annoncé un contrat d’achat de 1,8 milliard de doses à Pfizer-BioNTech. Les livraisons étaient prévues de cette année à 2023.
La ministre déléguée en charge de l’Industrie, Agnès Pannier-Runacher, avait confirmé cette hausse, qui se justifie pour elle par la « flexibilité » du médicament au regard des variants ou de la vaccination des enfants.
L’argent coule à flot pour Pfizer
Mercredi 28 juillet, le groupe pharmaceutique américain a revu à la hausse ses prévisions de revenus pour son médicament anti-Covid. 33,5 milliards de dollars en 2021 contre les 26 milliards sur lesquels il tablait en mai, soit deux fois plus que les 15 milliards qu’il prévoyait en février.
Les ventes sont censées croître encore, car Pfizer-BioNTech préconise une troisième dose de son vaccin pour le rendre plus efficace, au moment où le très contagieux variant Delta provoque des flambées épidémiques en Asie et en Afrique et fait remonter le nombre de cas en Europe et aux États-Unis. Israël, par exemple, a débuté le 30 juillet sa campagne pour la troisième dose.