Faut-il croire la presse mainstream ? Deux titres sont à rapprocher, ce lundi 20 mars 2023, jour du vote, à l’Assemblée nationale, des motions de censure du 49.3 d’Élisabeth Borne.
Car il y a 2 motions de censure : l’une du RN, qui selon le journal du Mossad n’a aucune chance d’aboutir, « puisque aucun autre groupe n’a l’intention de faire cette fleur à Marine Le Pen et l’extrême droite » ; l’autre du groupe LIOT, qui associe des députés indépendants issus entre autres de l’outre-mer. Cette seconde motion peut faire la surprise, mais cela dépend de la droite LR, objet de toutes les convoitises. Et de toutes les pressions.
Ciotti, le nouveau patron des Républicains, en a fait les frais. Heureusement, il est défendu par le petit pistonné Benjamin Duhamel sur BFM [1].
On reste dans la jeunesse avec Jordan Bardella, qui a lancé un appel à toutes les forces anti-Macron, et plus précisément aux 59 députés LR (61 avec les apparentés), qui tiennent le vote entre leurs mains.
Je lance un appel aux députés LR : en cas de dissolution de l'Assemblée nationale, le Rassemblement National ne présentera pas de candidats dans les circonscriptions où les députés LR voteront, avec nous, la censure contre le gouvernement. #TPMP pic.twitter.com/GG7rnVtNBt
— Jordan Bardella (@J_Bardella) March 17, 2023
Il a tout de suite été repris de volée par les belles âmes de la droite anti-nationale qui ont estimé qu’elles n’étaient « pas à vendre ». Alors qu’elles se sont littéralement vendues à la Macronie lors du vote de la loi au Sénat...
Le député LR Aurélien Pradié a ouvert le bal en annonçant qu’il voterait la seconde motion de censure, censée faire tomber le gouvernement Borne. C’est là que ça devient intéressant : selon Libé, le gouvernement a peu de chances de tomber. Soit. Mais selon L’Indépendant, qui reprend un sondage Elabe pour BFM TV, 3 Français sur 4 souhaitent que les députés renversent ce gouvernement.
- (Libération)
- (L’Indépendant)
Ces deux titres illustrent parfaitement la crise de la représentativité, ou les limites du fonctionnement démocratique dans notre système dit démocratique : même si 95 % des Français ne voulaient pas de Borne et de sa casse sociale programmée par l’UE et l’Agenda 2030 de Davos, l’exécutif, via le législatif, aurait techniquement les moyens de l’imposer. Ceux qui arguent qu’il n’y a pas de démocratie en France ont donc raison.
Le résultat de ce décalage ? L’interdiction du débat démocratique se transforme en violence dans la rue, des deux côtés de la barrière. La prétendue violence sociale, dénoncée par tous les tenants du Système médiatico-politique, est la conséquence logique de la fausse démocratie française. Ce qui nous rassure, c’est que, même si les motions de censure sont repoussées, les Français veulent que Borne dégage, et, derrière elle, Macron. Un président culotté qui souhaite que le texte de la réforme « puisse aller au bout de son cheminement démocratique » !
La théorie des dominos, on peut l’appliquer aux fusibles : Borne est le fusible de Macron, qui est le fusible des forces occultes déguisées en Démocratie qui dirigent la nation.