Le Dauphiné libéré du jeudi 6 mai 2021 révèle les propos effarants de Me Alain Jakubowicz tenus dans la salle de presse du tribunal lors d’une suspension de séance. « Je ne vous dirais pas que tous les hommes sont un modèle de vertu, mais si tous étaient comme Nordahl Lelandais, il y aurait moins de féminicides. Il n’a jamais eu d’actes de violence envers ses petites amies. »
Des propos qui en disent long sur un avocat qui se fait désormais le témoin de moralité d’un homme accusé d’au moins deux crimes dont l’un sur une petite fille. Mais n’est-ce pas le même Me Jakubowicz qui, déjà, sûr de son impunité due à son rang et à peut-être due à d’autres causes ou origines, avait ouvertement et publiquement menacé l’artiste Dieudonné lors d’un de ces historiques procès des années Valls ? « On sait où habitent tes enfants… On va bien rigoler », avait-il lâché alors à l’adresse de l’humoriste.
S’amuser à quoi, pourrait-on demander, à la lumière des événements d’aujourd’hui ? L’avocat qui disait, le 19 avril 2005 dans le journal Le Monde : « Je ne fais pas de pénal crapuleux, affirme-t-il. C’est un autre métier. Moi, je ne peux pas défendre un pédophile ou un dealer », avait-il des projets liés au dossier qu’il défend aujourd’hui ? Avait-il l’intention d’envoyer un Lelandais aux enfants de l’artiste ? Simples conjectures hasardeuses, voire paranoïaques, ou questionnement légitime ?