« Il y a déchet et déchet. Officiellement, un déchet est un résidu de production, de transformation ou d’utilisation que son détenteur destine à l’abandon. Le terme englobe donc tous les déchets alors qu’ils ne se valent pas tous. Certains peuvent être totalement inoffensifs, comme les biodéchets compostés, tandis que d’autres sont toxiques, comme les piles et les batteries. Les déchets sont donc plus ou moins faciles à traiter selon leur composition. » (Source : responsables.ch)
Le problème de la gestion des déchets en société de consommation n’est pas résolu. Une partie peut être recyclée, par exemple transformée en chauffage, une autre partie réinjectée dans l’économie (dite circulaire), mais il existera toujours une part irréductible qui elle, est cachée aux yeux des consommateurs.
Dans ce secteur, la Norvège et la Suède sont en pointe : environ 80 % de leurs déchets sont recyclés. Mais en réalité, il s’agit de revalorisation. Il y a quand même une certaine dégradation des produits ou de leurs composants.
En France, on est à la fois en pointe et en retard, peut-être parce qu’on a un peu de Nord et de Sud en nous.
« À Marseille, selon la Cour des comptes, nettoyer 1 kilomètre de rue coûte en moyenne 91 767 euros par an : contre environ 13 000 € dans le reste de la France. » (Source : francetvinfo)
« Au départ, je stockais chez moi, pendant deux à trois semaines. Puis, comme je n’arrivais plus à respirer, j’ai fait comme tout le monde, explique Salim Soilihi, résident du quartier commerçant de Majicavo Dubaï. Ici, on sent l’odeur dans tout le quartier. »
Cela fait plusieurs semaines que le ramassage des ordures ménagères est perturbé dans l’ensemble des communes de Mayotte en raison notamment des barrages routiers érigés dans le Nord, le Centre et le Sud de l’île depuis le 1er mars 2018, dans le cadre du mouvement de contestation populaire contre l’insécurité mené par une intersyndicale.
Fortement perturbé dans la plupart des villages, ce ramassage n’est même plus du tout assuré dans les communes du Sud depuis le début du mouvement, indique à l’AFP Madi Saïd, vice-président en charge de la collecte du Syndicat d’élimination et de valorisation des déchets de Mayotte (Sidevam 976). Les barricades empêchent entre autres le passage des camions-bennes et la libre circulation des employés du syndicat intercommunal, qui ne peuvent se rendre au travail.
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Le Sidevam 976 estime que ce sont désormais entre 2.000 et 4.000 tonnes de déchets qui s’accumulent dans les rues de Mayotte. D’après Madi Saïd, avec les moyens actuellement à disposition, dès la levée des barricades, il faudra quatre mois pour retrouver une situation normale.
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"Cette accumulation d’ordures peut être à l’origine de la prolifération de maladies véhiculées par les rats, les moustiques ou les mouches telles que la leptospirose, la dengue ou la gastroentérite", indique de son côté Virginie Donatti, responsable du service Santé Environnement de la délégation de Mayotte de l’Agence régionale de Santé Océan Indien.
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En Grèce, des montagnes d’ordures sont cachées sur de petites îles :
Pas la peine d’aller si loin : chez nous, en métropole, à Marseille, le ramassage des ordures mais surtout leur dépôt sauvage pose un problème sanitaire général :