@ Aïoli
Pour la troisieme question, et beaucoup d’autres, je pense que ceux qui font les règles ne pensent qu’à leur profit, pas à celui du "peuple". La seule solution que je vois pour sortir le monde du marasme dans lequel il est plongé serait un changement de paradigme général. Dans les têtes des dirigeants et celles des nègres de champs et de maison. Et celui-ci n’est pas impossible même si les constats quotidiens nous poussent à le croire.
À titre de comparaison, au sujets de changements personnels (de comportements, d’émotions, de sentiments, de vie, de compagnon, de travail...) la plupart des gens pensent que ce doit être long, laborieux, difficile, et au final ne changent pas grand chose... Ceux qui ont eu affaire à certaines formesd’hypnose, à la PNL, ou à certaines formes de coaching savent qu’on peut changer de boulot sans en faire un traumatisme, se débarasser du tabac, d’une phobie, de relations malsaines ou de paradigmes limitants nos vies en très peu de temps et sans efforts. (Si certains pouvaient témoigner, pour les septiques)
Une des pistes serait : "l’altruisme"...qui a en fait beaucoup plus d’avantages qu’il n’y parait.
Le Nègre de maison ou de champs n’est "obligé" de servir le système que parce qu’il le croit et qu’il est incapable d’envisager, imaginer d’autres solutions de survies... Ses chaines sont aujourd’hui dématérialisées mais le plus drôle (pour certains) et le plus triste (pour lui) c’est que c’est lui qui les entretient puisqu’elles sont dans sa tête !
Le fumeur qui désire arrêter et qui dit "c’est plus fort que moi", ok, mais c’est tout de même pas la voisine qui l’allume sa clope ! Il ne fait que dire : "je ne suis pas maître de ma propre neurologie"
Ah bon ? Et où est le Maître alors ?... Comme pour nos dirigeants, le pouvoir n’est pas dans les mains de ceux qu’on croit, mais il est bien à l’intérieur du système malgré tout.
Quant aux faiseurs de loi, un des changements de paradigme pourrait être de dissocier la notion de profit (légitime) de celle de "profit financier". Car ayant focalisé sur celui-ci, je reste persuadé qu’ils ne sont pas plus heureux pour autant. La preuve ? La plupart se drogue (légalement ou pas) pour tenir le coup
Ils me font penser à celui qui, sachant qu’il faut de la farine pour faire un gateau, met dix kilos de farine pour faire un plus gros gateau... Sans rajouter d’oeuf
Eux aussi entretienent leurs chaines et sont plus à plaindre qu’à blamer !