Les cons ça ose tout, c’est même à ça qu’on les reconnaît.
Quelle équipe ! Quelle alliance ! D’un côté l’escroc, voleur, taulard, mythomane et indicateur de police Mathias Cardet (qui se fait aussi appeler Thomas Pone et dont le vrai nom serait Thomas NLend), de l’autre Caroline Fourest, Raphaël Enthoven, Christophe Barbier, Rudy Reichstadt, Fiammeta Venner, Rachel Kahn, Brice Couturier, Mohamed Sifaoui, Frédéric Encel... De quoi exploser le baromètre du ridicule en ce début d’année 2022.
En termes de ridicule (et d’inversion accusatoire), le titre de l’ouvrage pour lequel Mathias Cardet est plébiscité par la clique de Franc-Tireur se pose là : Les Bouffons de la haine...
Un « document » préfacé par Caroline Fourest et publié par Grasset, la maison d’édition tenue par Olivier Nora et Bernard-Henri Lévy.
Bref, on a compris, Cardet est entre de bonnes mains ! Et il est prêt à tout pour y rester, espérant désormais intégrer la grande famille du cinéma (via Léo Maidenberg, producteur de Sœurs d’armes, le navet néocon pour néoconnes réalisé par Caroline Fourest) en échange de ses récits mythomaniaques. Car Cardet se présente dorénavant comme « un homme qui se consacre au cinéma, au rire et qui ne ment plus à ses proches »...
- "Cardet dit qu’il ne ment plus !"
On aura vraiment tout lu... Dans son acrobatie névrotique, Cardet ose même se revendiquer grand combattant antiraciste touché par la question juive. Une sorte de Manuel Valls camerounais.
C’est à l’école que j’ai découvert l’antisémitisme, après une projection de "Nuit et Brouillard". Un film que j’ai pris en pleine face.
Les corps, les charniers, ces montagnes de cadavres. Personne ne m’avait parlé de la Shoah à la maison. Un choc. J’ai tout de suite vu l’exceptionnalité de ce racisme exterminateur, sans penser à la mettre en compétition avec la traite négrière. Pour moi, tous les racismes se rejoignent.
Avec "Rabbi Jacob", j’ai appris à rire des antisémites. C’est comme ça que je suis devenu antiraciste, en regardant des films, pas en défilant avec SOS Racisme. Les films de Gérard Oury devraient être intégrés au programme scolaire… à la place des chansons d’Yves Duteil.
Chutpazh ! Téchouvah ! Cinéma ! Quel talent ! ce Cardet. On espère le voir prochainement en tournée de promotion audiovisuelle chez Hanouna et Ruquier, flanqué de Fourest et BHL, afin d’y expliquer en détails inventés son « infiltration de l’extrême droite antisémite d’Alain Soral et Dieudonné » pour le compte de la DGSE.
Son mentor Jo Dalton, figure mythique des Black Dragons, un mouvement noir chasseur de skins. Et un certain Valentin, mystérieux, malin, déterminé à briser le couple Soral-Dieudonné par conviction personnelle. (...) À eux trois, ils vont lâcher les coups, parfois même des coups bas, pour déstabiliser Égalité & Réconciliation et couler son parti.
Déstabilisée... de rire, oui, certainement ! Pour le reste, signalons qu’E&R célèbre cette année ses quinze ans d’existence ! La mission du tirailleur de l’oligarchie prédatrice Cardet a vraisemblablement échoué !
De l’analyse cadrée et pas de la mythomanie,
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La bande-annonce :