Marlène Schiappa, secrétaire d’État à l’égalité « des femmes et des hommes » a reçu le 8 décembre dernier le prix spécial laïcité du Grand Orient de France.
Au magazine La Vie, elle avait déclaré « se faire sa propre religion ». En l’occurrence, ses références sont toujours maçonniques, comme le lui a inculqué son père, Jean-Marc Schiappa, président de l’Institut de recherches et d’études de la Libre Pensée.
En 2015, en tant qu’ajointe au maire socialiste du Mans, elle accueillait la Ligue des droits de l’homme en ces termes :
« Elles ne sont pas si nombreuses, par les temps qui courent, les organisations qui affirment leur combat contre le cléricalisme, les cléricalismes, la doctrine sociale de l’Église ! »
Elle terminait son discours par l’expression maçonnique « Salut et fraternité ! ».
Sa dernière initiative : subordonner les subventions associatives au respect d’une charte de la laïcité.
Mais une révélation a de quoi susciter l’étonnement.
Sylvie Tolmont, ancien député socialiste, a dévoilé sur Twitter que Mme Schiappa, chantre du laïcisme, de l’école laïque et républicaine ainsi que du libertinage sexuel, met ses enfants dans une école privée catholique du Mans !
Et de mettre en exergue « l’incohérence manifeste entre sa communication valorisant l’école publique laïque et son choix de scolariser ses enfants dans une école confessionnelle, tant il me semble qu’on puisse légitimement interroger cette contradiction majeure ».
Le moins que l’on puisse écrire, c’est que Marlène Schiappa n’a guère apprécié qu’on lève le voile sur son hypocrisie.
Bien sûr, elle ne dément pas, et pour cause, mais dénonce une atteinte à sa vie privée.
Précisons qu’elle est loin d’être la seule, au sein de la gauche laïcarde, à préférer l’école catholique pour ses enfants.