Permettez-moi d’apporter une précision : le roi mal conseillé fuit à Varennes.. Sa fuite est certes légitime puisqu’il était en effet prisonnier à Paris avec sa famille et il était naturel de vouloir la protéger de la croissante violence parisienne.
Ce qui fut principalement reproché au roi par le peuple et qui fit partie des éléments à charge lors de son procès, est qu’il ait tenté de rejoindre les armées étrangères qui menaçaient Paris et donc le peuple à ce moment là. Elles avaient promis de mettre Paris à feu et à sang !
Sa fuite, alors qu’il s’était engagé à rester à Paris fut donc comprise par le peuple parisien comme une traîtrise, un mensonge, d’autant qu’il avait embrassé la cocarde tricolore devant lui. Par la suite, le peuple avait pardonné au Roi, mais n’avait pas oublié et ses lettres d’appel au secours faites aux étrangers alors honnis, trouvées plus tard dans son armoire de fer ont convaincu les sans-culottes de sa duplicité.
Notez que je précise bien "les parisiens", que l’on pourrait même réduire aux miséreux du faubourg du Temple, la masse Montagnarde, la force des Cordeliers. Même si celle-ci fut rejointe par de la populace Marseillaise.
C’est cette force populaire très pauvre, faite d’affamer, de chômeurs, encadrée par une élite bourgeoise maçonnique qui bougeait Paris, même si elle suivait les impulsions des relais intermédiaires comme Hébert, Marat, Danton...
Le centralisme parisien bloque toujours la France. Sauf que la canaille depuis Haussmann n’est plus au centre de Paris, elle est concentrée dans les banlieues ; si les français d’aujourd’hui bien que plus mal traités que ceux d’hier n’enlèvent pas l’Elysée c’est qu’il n’existe pas d’élite souverainiste s’appuyant sur les banlieues défavorisées agissant pour crever l’abcès en faisant monter "la racaille" armée et violente sur les centres du pouvoir, qui de surcroît sont d’abord Bruxellois ! Comme quoi une révolution française n’est pas pour demain, l’élite parasitaire maçonnique fonctionnarisée corrompue libérale libertaire française achetée par la finance peut dormir surs ses deux oreilles.
Lâche certainement pas, Samson lui-même rectifia les médisants en contant combien il fut impressionné par sa force et son sang froid devant la guillotine.
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