Egalité et Réconciliation
https://www.egaliteetreconciliation.fr/
 

Marinette, le navet pleurnichard sur le foot féminin

« Et on n’en parle pas à papa, c’est notre secret. »
(Maman à Marinette)

(Attention aux images violentes : à un moment donné, le méchant père plante un couteau dans le ballon de Marinette, et puis il y a Marinette qui embrasse une... une fille sur la bouche !)

 

 

Le film Marinette aurait plus de chances de succès s’il était présenté comme une comédie au 3e degré sur le foot féminin plutôt que sur la vie tragique de Marinette Pichon. La première star du FFF (foot français féminin) ne doit pas être confondue avec le navet en question, dont la bande-annonce annonce vraiment la couleur : féminisme lourdingue, manichéisme grossier, violence patriarcale, homosexualité salvatrice, plafond de verre, bref, un conte de fée woke.

 

Malheureusement, c’est du sérieux, car la réalisatrice, Virginie Verrier, fait dans le film de femmes, exemple avec À 2 heures de Paris (2016). C’est l’histoire d’une jeune maman qui emmène sa fille retrouver le mec qui l’a sautée, donc le père de la petite. Or, maman a eu beaucoup d’ex, donc voilà la dramaturgie. Sinon, Virginie a l’air sympa, et le Testot aussi. Notez que son premier film a été produit grâce aux dons des réseaux sociaux, et, comme elle le dit elle-même, « une grosse communauté de femmes ».

 

 

Le foot féminin a du mal à décoller, alors les médias mainstream – poussés par les annonceurs, alléchés par ce nouveau marché – lui donnent un gros coup de main (mais pas aux fesses, comme Pierre Ménès) : on diffuse les matchs de la Coupe du monde – presque du niveau des U15 garçons – sur les grandes chaînes, on starise les joueuses (qui du coup pètent les plombs, voir le feuilleton de l’éviction de la sélectionneuse Corinne Diacre), et puis on envoie le film de propagande au bon moment, pour que la sauce prenne. Le Mondial aura en effet lieu en Australie et en Nouvelle-Zélande à partir du 20 juillet.

Las, la starisation rétroactive de Marinette Pichon, si talentueuse fût-elle dans sa catégorie, ne fera pas avancer la cause. Il faudrait tout simplement que ça joue mieux, ce qui mettra au bas mot 20 ou 30 ans.

Et si le Mondial féminin a été plutôt bien suivi à la télé en 2019, c’est aussi parce que les offres de foot payantes sont devenues trop chères pour un grand public plongé dans la crise. En 2023, on peut encore moins s’offrir Canal+, RMC Sport ou BeIn Sports, alors on regardera les filles taper dans la balle, ou à côté, sur TF1 et TMC.
En attendant, les 20 millions exigés par la FIFA pour retransmettre les rencontres n’ont pas trouvé preneur. « Les offres que nous recevons (…) sont dix à cent fois inférieures à celles pour la Coupe du monde », a pleurniché Infantino, le président de la fédération.

À revoir : les commentaires en direct et en différé d’Alain Soral !

 






Alerter

48 Commentaires

AVERTISSEMENT !

Eu égard au climat délétère actuel, nous ne validerons plus aucun commentaire ne respectant pas de manière stricte la charte E&R :

- Aucun message à caractère raciste ou contrevenant à la loi
- Aucun appel à la violence ou à la haine, ni d'insultes
- Commentaire rédigé en bon français et sans fautes d'orthographe

Quoi qu'il advienne, les modérateurs n'auront en aucune manière à justifier leurs décisions.

Tous les commentaires appartiennent à leurs auteurs respectifs et ne sauraient engager la responsabilité de l'association Egalité & Réconciliation ou ses représentants.

Suivre les commentaires sur cet article

Afficher les commentaires précédents
Afficher les commentaires précédents