Première pensée si elle est élue ? "Mon père. J'espère qu'il ne sera pas présent pour ne pas qu'il me tanne pendant toute la soirée."
Voici l'#InterviewPremièreFois de @MLP_officiel #Elysée2022 pic.twitter.com/YYHGD1WC1E
— France Inter (@franceinter) January 19, 2022
C’est la question presque légitime qu’on peut se poser après les défections de cadres du RN qui passent dans le camp du candidat Zemmour, qui en est à 300 signatures de maires. Car pendant que Marine cause minous, ses cadres s’enfuient en loucedé dans la maison d’en face...
"Avoir des gens qui font semblant, c’est insupportable"
Marine Le Pen demande aux membres du RN tentés par Éric Zemmour de partir "maintenant" pic.twitter.com/yPUo8EOEnl
— BFMTV (@BFMTV) January 29, 2022
Nicolas Bay est en train de faire ses bagages, mais lentement, en calculant bien le ratio risque/bénéfice. En d’autres temps, son hésitation lui aurait valu une éjection manu militari par le Menhir. Mais nous ne sommes plus au temps du FN, les quadras sont passés par là.
Nicolas Bay (RN) recadré par l'équipe de Marine Le Pen à Madrid pic.twitter.com/bXVmfP8YqQ
— BFMTV (@BFMTV) January 29, 2022
Heureusement, le jeune Julien Odoul reste fidèle à la présidente du RN en campagne (remplacée provisoirement à la tête du parti par Jordan Bardella).
« @MLP_officiel est proche du peuple. Elle est la seule à défendre celles et ceux qui ont été fracassés par les politiques de #Macron. Les gens ressentent sa sincérité, sa véracité et sa proximité. Elle ne fait pas semblant comme les autres. » @Livrenoirmedia #Marine2022 pic.twitter.com/DuFBOlqTTl
— Julien ODOUL (@JulienOdoul) December 1, 2021
Les défections des marinistes pour le camp rival sont logiques en ce sens que la candidature Zemmour est, au fond, une candidature de fracturation de l’électorat national, avec quelques rajouts de droite dite dure, celle du sud de la France.
Cependant, les traîtres, les opportunistes ou les aveniristes, on les appellera comme on voudra, ne sont peut-être pas au bout de leurs surprises. Car dans cette primaire des droites populistes qui ne dit pas son nom, désormais, tous les coups semblent permis. La preuve, cette petite photo entre amis qui pourrait devenir dérangeante pour le camp anti-Marine :
C’est un exemple parmi d’autres, et l’on sent que la lutte pour la 2e place derrière Macron, qui a les instituts de sondages et le comptage des voix avec lui (mais ça sent la polémique Trump/Biden fin avril chez nous), qu’elles soient électroniques ou pas, sera féroce.
Il y a donc des prises de guerre qui ne sont pas forcément positives, d’autant que parfois, des renégats partis chez l’ennemi s’avèrent être des agents doubles. Ou triples. La théorie du billard à trois bandes étant l’une des préférences de Zemmour quand il était analyste politique.
Dis moi qui tu ne soutiens pas, je te dirai pour qui tu roules ! #MarionMaréchal pic.twitter.com/3SZ18TyOwu
— MÈME PLUS ULTRA (@MEMEPLUSULTRA) January 28, 2022
Pendant qu’au RN dagues et poignards sont de sortie, chez Zemmour, on se fait reluire le portrait par la sémillante Magali Berdah, la femme au carrefour de la télé-réalité, des influenceurs des réseaux sociaux, de la communauté organisée et du business à Dubaï. Love and money, nous en avons parlé dans le financement participatif de la Rédaction.