De quoi les habitants des quartiers pauvres, dits « difficiles », se plaignent-ils ? Le chômage a atteint son plus bas niveau depuis 2012, car il suffit d’être auto-entrepreneur ou d’accumuler trois temps partiels pour gratter un SMIC, la croissance est mirifique.
On a gagné 7 % après avoir perdu 8 %. Libé nous informe qu’on peut « dépasser le niveau d’avant-crise ». T’as 100 balles, je t’en prends 8. Il t’en reste 92. Je te file 7 % de 92. Donc tu as plus de 100 balles à la fin. CQFD ! Le plus « haut résultat depuis un demi siècle » ! Voilà de l’information, pas de l’infox !
Vraiment... Comment ces gens qui paient désormais 1€50 le litre de diesel, qui doivent servir de rats de labo pour bosser, faire piquer leurs gosses et rembourser les vaccins achetés par l’UE à Pfizer peuvent-ils se plaindre ? Ingrats ! Le « Mozart de la finance », qui a bossé avec Paul Ricœur, et remporté un prestigieux troisième prix de piano de conservatoire de province met entre parenthèse sa brillante carrière de fusion-acquisition chez Rotschild pour eux. Il supprime l’ISF pour éviter d’avoir à déglinguer plus de 15 000 lits d’hôpital, il tente de leur faire faire une affaire sur leur retraite avec BlackRock, simplifie l’assurance chômage en radiant des gens des listes, et ces imbéciles de remercient pas son premier ministre. Incompréhensible. Une honte.
Salauds de pauvres !
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